Au risque de donner l’impression de devenir un vinyle rayé, je dis et redis que 2017 est et aura été une année particulièrement marquante pour le jeu vidéo, qui aura des conséquences plus que visibles sur le long terme. Entre Steam qui s’est littéralement écroulé sous son propre poids en abandonnant un service aux performances douteuses au profit d’un autre encore pire, le scandale des lootbox amené par les compagnies Occidentales qui leur vaudra d’être placés sous observation légale dans les prochains mois, la VR qui lutte désespérément pour sa survie (même si en vrai, on s’y attendait tous) et un torrent de jeux tellement immense que des titres qui en temps normal auraient pu faire de bons scores se sont fait ensevelir et sont soldés à des prix dérisoires littéralement un mois après leur sortie, on peut penser que l’industrie se dirige vers une crise sans précédents… Mais c’est sans compter sur une certaine console qui a changé considérablement la donne et redonné de l’espoir à beaucoup de gens.

La Nintendo Switch.

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Vu le marketing mis en place et son concept à la fois simple et révolutionnaire, la Nintendo Switch a pulvérisé les attentes de tout le monde, créant un objet aussi bien désirable par les joueurs qui créent rupture de stock sur rupture de stock au Japon et aux États-Unis que par les développeurs, qui désormais se ruent en masse dessus pour tenter de profiter de son catalogue encore (très) relativement faible pour se tailler une bonne part du gâteau. En à peine 9 mois, la console a modifié sensiblement les habitudes de nombreux joueurs, qui désormais se ruent sur n’importe quelle annonce de jeu pour poser la tant redoutée question « Et elle est où, la version Switch ? ». Moi-même n’ai pas échappé au phénomène, puisque je veux que tous les jeux du monde se retrouvent dessus (même si ça a aussi à voir avec le fait que j’ai toujours plus été un joueur sur consoles portables que de salon et que je m’en cogne des graphismes) et j’ai pas mal délaissé les autres plateformes, au point que je ne suis plus autant motivé pour tester des jeux qui ne seraient pas dessus…

Microsoft aussi a tiré son épingle du jeu en misant à fond sur la Xbox One X, créant ainsi « la console de salon la plus puissante jamais créée » et même si son succès n’égalera probablement jamais celle de la console de Nintendo en raison d’un prix plus que gonflé et le fait que peu de gens encore sont équipés d’écrans 4K, l’industrie semble plutôt confiante du fait que son catalogue est tellement rachitique que n’importe quel jeu sortant dessus a ses chances de succès.

Et n’oublions pas Playerunknown’s Battlegrounds, un jeu arrivé pile au bon endroit et pile au bon moment. Véritable raz-de-marée emportant tout sur son passage, le jeu a popularisé un genre qui était assez peu joué et a changé les plans de pas mal de compagnies, qui ont par la suite eu envie de répliquer la formule de Bluepoint, 2K Games avec Grand Theft Auto V et Epic Games et Fortnite en tête de file. Microsoft aussi a vu cette opportunité et a sorti les billets pour s’acheter l’exclusivité sur le jeu, même si les résultats de cette tactique restent encore à voir à l’heure où sont rédigées ces lignes.

Enfin, comme dit plus haut, même si cette année a été un poil trop riche en sorties (au point que l’on n’a pas eu l’occasion de tout faire), il faut dire que la qualité globale était plutôt exceptionnelle. Chaque mois a apporté son lot de titres mémorables et, si j’avais eu le temps et accessoirement avait reçu des jeux autres que ceux fournis directement par Nintendo, le classement de cette année aurait été presque impossible à faire. Heureusement pour moi, les titres que vous verrez et tout particulièrement les quatre premiers étaient des évidences et il aurait été impossible de faire autrement.

Aussi, en guise de prélude au classement de cette année, j’ai envie de faire un petit Awards Show à ma manière… Oui, ça va être débile.

Sans plus attendre, voici les Red Awards 2017, avec en premier…

Les Awards des « Jeux qui auraient pu entrer dans ma liste des jeux de l’année si j’avais eu le temps de les faire/finir, parce que bons dieux 2017 était beaucoup trop chargé » !

Award de Bronze : Wolfenstein II : The New Colossus

Wolfenstein 2

J’avais bien aimé Wolfenstein : The New Order à l’époque. Totalement à contrecourant des FPS de son époque, ce reboot de la série proposait non seulement un gameplay à l’ancienne avec des kits de soin et des niveaux semi-labyrinthiques, mais aussi un scénario qui a surpris tout le monde de par sa qualité, présentant une histoire d’amour des plus crédibles et des séquences étonnamment touchantes.

Wolfenstein II : The New Colossus, c’est visiblement la même chose, mais en mieux et de ce que j’ai cru entendre, l’écriture est encore plus intéressante dans cet épisode. Mais bon, faute de moyens et de temps, je n’ai pas eu l’occasion de le faire, donc ça attendra la version Nintendo Switch, que je pourrai emmener partout avec moi pour me défouler sur des Nazis.

Award d’Argent : Night in the Woods

Night in the woods

Night in the Woods possède tous les ingrédients que j’aime : des personnages animaliers aux designs singuliers, une histoire très bien écrite et réaliste et une ambiance nostalgique qui plaît à mon petit cœur. Malheureusement pour lui, à cause d’autres jeux plus importants à critiquer, je n’ai pas eu le temps de le finir. Et comme pour Wolfenstein II, une version Switch devrait sortir prochainement avec en prime du contenu inédit, donc je pense que je vais attendre que mon planning se vide un peu pour combler ce vide et le faire quand je veux et où je veux.

Award d’Or : Persona 5

Persona 5

Un jeu qui est sûrement sur la liste des jeux de l’année de beaucoup de gens pour des raisons légitimes… Mais pas sur la mienne pour la simple et bonne raison que je n’ai pas 80 heures à lui consacrer (déjà que Xenoblade Chronicles 2 a manqué de m’achever pour une durée similaire sur deux semaines et demi…). Je sais que je l’adorerais et lui vouerais un culte, mais il est beaucoup trop long et il ne fait pas partie des jeux composant ma liste de priorités (principalement parce que je dois finir ceux que les éditeurs m’envoient, que j’ai acheté Persona et que quand je finis une critique prioritaire, j’en ai presque systématiquement une autre derrière)… Enfin, au moins j’ai pu finir le premier arc et je l’ai trouvé plutôt cool. Peut-être qu’un jour je pourrai le finir… Un jour.

Les Awards des « Husbandos de l’année, parce que oui, il y a eu pas mal d’hommes à marier cette année ! »

Award de Bronze : Balthier, de Final Fantasy XII

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Le véritable personnage principal de Final Fantasy XII avec la princesse Ashe, Balthier est un pirate des airs au passé chargé, séducteur et tout aussi séduisant. Il se retrouve embarqué malgré lui dans un mouvement de résistance visant à faire tomber le maléfique fils de l’empereur, Vayne Solidor, mais finit par accepter son rôle de héros, notamment à cause d’un petit détails des plus intéressants que je ne vais pas spoiler ici. Et ce qui fait aussi la plus grande force de ce personnage vient du fait qu’il envoie constamment bouler Vaan, le pire personnage principal de tous les épisodes principaux de la série, donc on peut considérer Balthier comme un des plus grands héros de notre temps.

Award d’Argent : Link, de The Legend of Zelda : Breath of the Wild

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Même s’il reste muet et est concrètement notre avatar, Link possède une petite histoire bien à lui dans Breath of the Wild et a son caractère bien à lui. Insouciant tout en restant incroyablement pro, il est un des meilleurs combattants d’Hyrule et un maître des pirouettes. Et puis bon, faut avouer qu’il est plus que sexy dans cet épisode, (commençant même le jeu en caleçon, ce qui est plutôt osé) au point que l’on dirait que tout le monde veut sortir avec lui, qu’il s’agisse du Prince Sidon, Asarim le barde, Zelda, Pru’ha et les dizaines de milliers d’artistes sur Tumblr…

Award d’Or : Gregg, de Night in the Woods

Gregg Night in the woods

Non seulement Gregg est adorable, mais il est aussi extrêmement adorable. Non mais genre, vraiment adorable. Meilleur ami de Mae, cet éternel ado tente de joindre les deux bouts dans la ville perdue de Possum Springs tout en voulant faire des blagues aux gens, quitte à parfois aller à l’encontre de son petit ami Angus.

Oh et il met des gobelets sur ses oreilles. Tout est dit.

Husbando de l’année.

Les Awards des « Waifus de l’année, parce que hot damn, il y en avait aussi pas mal ! »

Award de Bronze : Lapin Peach, de Mario + The Lapins Crétins : Kingdom Battle

Lapin Peach

Peach a eu le droit à quelques bons moments de bravoure cette année grâce à Super Mario Odyssey et Mario & Luigi Superstar Saga, ainsi que dans Mario + The Lapins Crétins : Kingdom Battle, mais c’est également dans ce jeu qu’elle a trouvé une personne qui tente de lui ressembler, mais qui en fait bien plus tout en étant encore plus intéressant que l’originale : Lapin Peach !

Lapin Peach se moque affectueusement du cliché de la princesse en détresse tout en la propulsant à notre époque avec ce que ça implique de selfies. De plus, ses mimiques sont extrêmement drôles et elle devient vite un personnage indispensable dans n’importe quelle équipe grâce à ses sorts de soins plus qu’efficaces. Bref, c’est le mélange parfait de style et d’efficacité.

Award d’Argent : Mae, de Fire Emblem Echoes : Shadows of Valentia

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Un doublage peut rendre un personnage détestable ou attachant, mais il peut aussi carrément le sublimer. Et même si à la base je n’étais pas très chaud à l’idée de jouer à Fire Emblem Echoes avec des voix anglaises, Mae m’a très vite fait changer d’avis grâce à une voix ultra pêchue et un caractère des plus marqués. Mae est drôle, cool et très utile au combat… Tellement utile qu’elle finissait quasi-systématiquement n°1 dans les personnages faisant le plus de dégâts dans ma partie. Autant dire que ça m’a encore plus aidé à l’aimer que je ne l’aurais cru. Mae is bae indeed…

Award d’Or : Dame Morag, de Xenoblade Chronicles 2

Morag Xenoblade 2

Parce que Xenoblade Chronicles 2 vient tout juste de sortir, je n’irai bien évidemment pas dans le détail, mais sachez juste que non seulement Dame Morag est un adversaire redoutable, mais en plus elle possède un accent plutôt unique dans la version anglaise qui lui donne énormément de charme, un design ultra classe et apparaît dans quelques unes des meilleures scènes du jeu. M’est avis que si vous jouez au jeu, vous comprendrez pourquoi elle est ma Waifu de l’année.

Les Awards de la « Meilleure Bande-son de l’année, parce qu’il serait criminel d’ignorer les musiques qui ont fait cette année »

Award de Bronze : Etrian Odyssey V, par Yûzô Koshiro

https://www.youtube.com/watch?v=I6lvuV0263E

S’il y a bien une série que j’affectionne tout particulièrement pour ses bande-sons, mais qui est cruellement ignoré par la communauté des joueurs, c’est bien celle des Etrian Odyssey. Et pourtant, ce n’est pas de la faute de Yûzô « Streets of Rage » Koshiro de faire de son mieux pour rendre les explorations solitaires et étrangement stimulantes de la série plus passionnants. Le V semble prolonger cette envie de bien faire, puisque la bande-son y est toujours aussi envoûtante lors des phases d’exploration et toujours plus pêchu/épique lors des combats. Si vous pouvez prendre le temps d’écouter les musiques de n’importe quel épisode, m’est avis que vous passerez un très bon moment.

Award d’Argent : NieR Automata, par Keiichi Okabe

https://www.youtube.com/watch?v=Tx0U9UsUgpI

La bande-son de NieR était exemplaire, osant prendre des risques dans tous les genres auxquels Keiichi Okabe s’essayait et marquant à tous jamais les oreilles de tous ceux qui l’on déjà écoutée. Je ne peux donc qu’être heureux de voir que les musiques de sa suite aient atteint encore plus de personnes, qui découvrent ainsi le travail d’un génie.

Automata vise un genre un peu plus unifié et cohérent, mais n’en reste pas moins impressionnant, avec des pistes vocales toujours aussi envoûtantes et mémorables. Vous vous devez de l’écouter ne serait-ce qu’une fois… Ou bien de jouer au, même si je m’avance un peu, là.

Award d’Or : Xenoblade Chronicles 2, par Yasunori Mitsuda, ACE + et Manami Kiyota

https://www.youtube.com/watch?v=KwMPPGFsp5c

Comme pour NieR, le premier épisode de Xenoblade Chronicles avait placé la barre très haut dans le département musical et il semblait impossible de faire mieux… Et pourtant.

Xenoblade Chronicles 2 parvient à dépasser son prédécesseur sur pas mal de points. Et même si certaines pistes semblent un poil trop similaires à celles trouvées dans le premier, le reste part bien plus loin et dans des directions que l’on n’attendrait pas nécessairement. Là encore, je ne vais pas en dire plus pour ne pas spoiler, mais sachez que vous entendrez des thèmes marquant durant ce long voyage à travers Elysium.

Les Awards de « la Meilleure Direction Artistique, parce que les graphismes ne sont rien sans une direction artistique solide, mais pour lesquels je ne vais que laisser les images parler pour éviter à cet article de faire trois kilomètres de long ! »

Award de Bronze : Night in the Woods

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Award d’Argent : Wonder Boy : The Dragon’s Trap

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Award d’Or : Cuphead

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Enfin… C’est pas tout ça, mais passer au top 10 des meilleurs jeux de l’année, ça serait une bonne idée, non ? Eh bien sans plus attendre, voici…

Les 10 meilleurs jeux de 2017 (que j’ai eu le temps de jouer et de finir)

10 : Mario + The Lapins Crétins : Kingdom Battle

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Une des plus grosses surprises de 2017 (leakée bien des mois avant son annonce officielle), Mario + The Lapins Crétins été non seulement improbable de par la nature de son crossover, mais aussi par le fait que… Eh bah c’était un très bon jeu ! De la tactique à la fois simple à comprendre et doté de suffisamment de couches de profondeur pour offrir un bon challenge, l’équipe de David Solianni nous a offert un titre bourré de charme et un titre historique qui marque une collaboration notable entre Nintendo et un studio Occidental qu’il ne possède pas.

9 : Mario & Luigi : Superstar Saga & Les Minions de Bowser

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La série des Mario & Luigi était sur une pente descendante depuis un quatrième épisode beaucoup trop faiblard (et long) pour tenir la comparaison face à ses aînés. Que Nintendo décide de faire machine arrière et de ressortir le premier épisode était loin d’être un mauvais choix, puisqu’il s’agit tout simplement du meilleur épisode de la série. Doté d’un rythme effréné, de situations complètement débiles et d’une carte certes petites, mais dense en contenu, Mario & Luigi Superstar Saga est un RPG court, mais incroyablement fun.

8 : Metroid : Samus Returns

Metroid Samus Returns

Premier Metroid en 2D depuis pas moins de 13 ans, Samus Returns est un retour aux sources plus que bienvenu, en plus d’être le remake d’un épisode oublié de beaucoup. Les équipes de MercurySteam nous ont livré un épisode plus linéaire, mais plutôt long et comprenant des moments de pur plaisir, immergé dans une planète à l’ambiance poisseuse et aux Metroid plutôt féroces. Après, il est loin d’être parfait, avec un boss illogique, des ennemis assez peu variés et un style graphique qui ne sera pas au goût de tout le monde, mais j’y avais passé un excellent moment et j’espère que l’éventuel remake de Metroid Fusion corrigera ces petits défauts. Oh et il faudrait qu’il soit sur Switch pour rendre justice à l’épisode le plus stressant de la série.

7 : Final Fantasy XII : The Zodiac Age

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Remake d’un épisode maudit, Final Fantasy XII : The Zodiac Age nous propose de revivre un des épisodes les plus «  »réalistes » » de la série, le tout avec un lot d’intrigues politiques, un lore incroyablement riche, des personnages mémorables (sauf Vaan et Penelo) et un système de combat revu et corrigé, bien plus rapide et de fait, beaucoup plus fun, sans compter sur une excellente bande-son réenregistrée avec un véritable orchestre. Je n’avais jamais eu l’occasion de le faire à l’époque et je regrette d’avoir involontairement esquivé mon rencard avec Balthier aussi longtemps.

6 : Fire Emblem Echoes : Shadows of Valentia

Fire Emblem Echoes

Remake un jour, remake toujours et encore une fois, Nintendo a décidé de dépoussiérer un jeu oublié en lui rajoutant ce qu’il faut de charisme, de charme et de réajustements pour le rendre plus moderne. Fire Emblem Echoes ne révolutionnera pas la série, mais offre des petites modifications plutôt osées, ainsi qu’une histoire certes classique, mais très bien écrite et bourrée de personnages attachants et plus réalistes que ceux de Awakening et Fates. Bref, c’est un Fire Emblem plus mature et c’est franchement pas plus mal.

5 : Wonder Boy : The Dragon’s Trap

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Encore un remake (décidément), mais un des meilleurs de l’année, Wonder Boy : The Dragon’s Trap est une véritable lettre d’amour à un jeu sorti il y a bientôt trente ans, fait par des passionnés pour… Bah tout le monde, en fait. Le travail sur les graphismes et les musiques est non seulement monstrueux, mais il est tout bonnement fantastique, levant la barre tellement haut pour les amoureux de l’animation et si futurs remakes d’anciens jeux il y a, il faut obligatoirement que ce style graphique soit utilisé. Ou bien un autre qui donne l’impression de voir un véritable dessin animé interactif.

4 : The Legend of Zelda : Breath of the Wild

Zelda BotW

Pas le jeu le plus révolutionnaire qui existe, mais une étape très importante dans la construction du genre de l’Open World, Breath of the Wild a apporté de nombreuses modifications à la formule tout en remettant l’exploration au centre de l’expérience de jeu. Si je devais lui donner un autre titre, ce serait très certainement « OCD Simulator », tant les objectifs que l’on se fixe en début de partie ont très vite tendance à exploser en plein vol, puisque l’on a déjà trouvé 15000 autres trucs à faire sur le chemin. Et même si l’histoire, le boss final et les donjons obligatoirement au même niveau de difficulté étaient un peu faiblards, le niveau de joie que l’on ressent en découvrant que nos plans à priori foireux s’avèrent viables est inégalable. J’ai hâte de remettre la main dessus un de ces quatre avec le season pass pour pouvoir le refaire en mode difficile et vivre la nouvelle aventure que nous réservera Nintendo cette année.

3 : Xenoblade Chronicles 2

Xenoblade 2 Artwork

On pourrait dire qu’il est peut-être prématuré de penser qu’un jeu sorti littéralement le jour de la publication de cet article puisse être propulsé aussi haut dans la liste, mais Xenoblade Chronicles 2 possède les atouts des plus grands jeux : un scénario haletant et maîtrisé, des personnages attachants, un système de combat à la fois simple et profond, des musiques mémorables et un univers captivant. Si ce n’était pas pour son système de Blades aléatoires assez pénibles et des gens qui croient encore que les gros seins font vendre, le jeu aurait pu se catapulter ne serait-ce qu’un peu plus haut… Enfin, dans tous les cas, on reste sur un excellent titre qui mérite toute l’attention que l’on peut lui porter.

2 : NieR Automata

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Jouez-y. Prenez des mouchoirs. Et un bon paquet d’antidépresseurs.

Vous allez kiffer.

1 : Super Mario Odyssey

Mario Odyssey

Forcément.

Super Mario Odyssey est l’hommage ultime à l’Histoire de Mario, aussi bien dans son esthétique que dans ses petits détails que dans son gameplay, qui mélange presque toutes les manières de jouer possibles et imaginables tout en y ajoutant son petit truc qui rend le jeu infiniment speedrunnable. Il y a tant de secrets à découvrir que, comme avec Breath of the Wild, on finit bien assez vite par papillonner et perdre toute notion du temps. Et même si la campagne principale se termine assez rapidement pour le joueur biberonné à la série depuis sa plus tendre enfance, le post-game propose tellement de choses à faire en plus de défis particulièrement coriaces que l’on finit émerveillé. C’est cette richesse et cette générosité qui ont fait que j’ai eu des étoil… Lunes dans mes yeux tout au long et ma partie et c’est grâce à ce raz-de-marée d’émotions positives que Super Mario Odyssey est mon jeu de l’année.

Quel a été votre jeu de l’année et pourquoi ? N’hésitez pas à le dire dans les commentaires. Avec un peu de chance, 2018 sera moins chargé et on pourra enfin respi…

*voit Ni No Kuni II, Yakuza 6, Dragon Ball FighterZ, Project Venom, Monster Hunter World, My Hero Academia : One’s Justice (entre autres) approcher*

Gods dammi…

Benjamin « Red » Beziat