Quand on lit beaucoup de livres ou qu’on regarde des films d’un artiste prolifique, on peut très souvent y déceler une certaine évolution ou une thématique commune. Dans le jeu vidéo, c’est un phénomène encore assez rare du fait qu’en dehors de la scène indé on n’a que trop rarement des noms qui sortent du lot, mais quand ça arrive, ça peut être vraiment très intéressant.

Et si je vous fais part de cette réflexion, vous imaginez bien que Tactics Ogre Reborn m’a un peu fait cet effet là, aussi bien par rapport à la ludographie de Yasumi Matsuno, son directeur, scénariste et principal designer, que par rapport à l’histoire du genre du jeu de tactique à la japonaise que… Bah même l’histoire du jeu vidéo elle-même, car Tactics Ogre : Let Us Cling Together, sur lequel est basé Reborn est une véritable anomalie. Un jeu qui a 27 ans, mais qui était tellement en avance sur son temps que s’il venait tout juste de sortir aujourd’hui, il ne dénoterait même pas du lot et serait même considéré comme étant un des meilleurs jeux de l’année.

En remettant les choses dans leur contexte, je me suis mangé une claque absolument incroyable et je me demande franchement comment ce jeu a fait pour passer aussi inaperçu à l’époque ou bien lors de ses nombreuses ressorties. Bon, en fait si, je le sais un peu, vu que Let Us Cling Together était un jeu développé et publié par Quest, un petit studio japonais qui n’avait pas beaucoup d’argent à l’époque et n’est sorti qu’aux États-Unis via un portage un peu naze sur PS1, probablement pour surfer sur le succès de Final Fantasy Tactics, un monstre du jeu de stratégie de Squaresoft créé par… Bah Yasumi Matsuno lui-même, qui avait tellement impressionné le Japon avec Tactics Ogre que Squaresoft s’était empressé de le ramener chez eux pour qu’il fasse le même jeu, mais avec des Chocobos en plus !

Pour en revenir à Let Us Cling Together, la première fois qu’on a pu y toucher, c’était avec un remaster sur PSP sorti beaucoup trop tard, mais avec un set de cartes de tarot hyper chouette pour ceux qui l’avaient précommandé. Dont moi.

Et là vous vous dites probablement : mais attends, si t’as précommandé le jeu, ça veut dire que tu l’as déjà fait, alors pourquoi dire t’être mangé une claque maintenant ? Eh bieeeen… Disons que j’ai à peine touché au jeu à l’époque parce que je détestais la PSP, que je lui préférais de loin la Nintendo DS et aussi et surtout que, comme Final Fantasy Tactics The War of the Lions, le jeu était uniquement en anglais. Mais pas juste de l’anglais normal : de l’anglais shakespearien, donc infiniment plus relou à lire pour mon cerveau criblé de troubles de l’attention. Couplez ça avec une histoire qui fait tout pour être la moins accueillante possible et une interface franchement dépassée et des systèmes trop complexes et j’ai même pas passé les trois premières batailles parce que j’y comprenais rien.

Mais tout ça a RADICALEMENT changé avec Tactics Ogre Reborn ! Déjà, le jeu est intégralement traduit en français, ce qui allège énormément la charge mentale, mais aussi tous ses systèmes ont été revus en profondeur pour offrir une expérience infiniment plus confortable et accessible en plus d’accélérer pas mal son rythme ! Et attention, je ne dis pas que c’est plus facile, bien au contraire, c’est limite encore plus dur maintenant, mais Algebra Factory a coupé tout le gras du jeu en plus des batailles aléatoires, faisant qu’on passe d’une version PSP se terminant en 50h à un jeu pouvant être fini en 34/35 ! Oh et aussi cette version a désormais un doublage intégral en anglais et japonais en plus d’une bande-son entièrement réorchestrée et je dois avouer que c’est cette dernière raison qui m’a poussé à craquer.

D’ailleurs, un dernier élément de contexte : j’ai… Abandonné le jeu aux portes du donjon final au bout de 31h de jeu (voire même 32 à cause d’un Game Over qui m’a renvoyé à l’écran-titre), car ce jeu m’a épuisé. Je l’ai reçu le lundi 31 Octobre au soir et joué 32h en 4 jours, abandonnant le vendredi soir tant je n’en pouvais plus physiquement et mentalement. C’était au point où je me suis micro-évanoui une fois le poids du test levé de mes épaules et mon chat était tellement inquiet qu’elle m’a filé des coups de boule pour me réveiller parce qu’elle voyait que j’étais pas bien. Il devait probablement me rester 3 ou 4h de jeu à tout péter, mais je savais déjà comment ça allait se finir et je n’avais tout simplement plus la force d’y jouer, donc j’ai préféré arrêter les frais avant d’aggraver la situation, surtout avec un Sonic Frontiers et un God of War Ragnarok qui m’attendaient au tournant.

Et malgré ce petit incident, comme je l’ai dit, j’ai vraiment adoré ce jeu au point qu’il bat même un Triangle Strategy qui était bien parti pour figurer dans mon top 10 des jeux de l’année ! Alors que le jeu a techniquement 27 ans ! Tactics Ogre Reborn était vraiment en avance sur son temps et je vais vous expliquer pourquoi et comment Square Enix a fait pour faire d’un jeu déjà exceptionnel quelque chose de vraiment incroyable !

Steak Tartaros

Mais avant de commencer à parler de l’histoire, deux petites précisions importantes : même si l’intro de Tactics Ogre Reborn dit qu’il s’agit de l’épisode 7 de la série, il n’est pas nécessaire d’avoir fait les sep… cinq autres épisodes ? Oui, en fait, le twist, c’est que Yasumi Matsuno avait eu de grosses ambitions pour sa série et souhaitait en faire une sorte d’anthologie à la Star Wars (l’épisode 1 avait été annoncé en 1993 et Let Us Cling Together est sorti en 1995) avec des épisodes sortis un peu dans le désordre, mais ce plan est plus ou moins tombé à l’eau quand il est parti chez Squaresoft pour développer l’univers d’Ivalice. D’ailleurs, micro-aparté, mais je me demande si ça ne serait pas Matsuno qui a inspiré Tetsuya Takahashi et Soraya Saga à transformer ce qui devait être Final Fantasy VII en l’épisode 5 de Xenogears, une autre saga qui a connu bien des déboires avant d’être rebooté trois fois… Enfin bref, tout ça pour dire, qu’il n’y a pas à s’inquiéter de voir un épisode 7 à l’accueil de Tactics Ogre. Considérez ça plus comme une blagounette un peu tragique qu’autre chose.

La seconde petite précision : laissez tourner l’écran-titre pour lancer la seconde vidéo d’intro, parce qu’elle contient tout le contexte de l’histoire du jeu et commencer direct une nouvelle partie fait que l’histoire commence abruptement et vous seriez totalement paumés ! Bon, en vrai, même avec cette seconde intro vous serez paumé parce que Tactics Ogre commet ce que je considère comme un micro-crime d’écriture de nous présenter 3 milliards de noms étranges sans vraiment prendre le temps de les expliquer. Et même si ça fait sens dans le contexte de l’histoire que notre perso sait qui est qui, personnellement, je déteste ce genre de façon de faire parce que je mets toujours des heures à situer qui est qui et qui est méchant ou gentil.

Concrètement, et pour simplifier les choses, l’histoire est comme suit : un bon roi nommé Dorgalua gouvernait toute une île et tout le monde était content. Mais plot twist, un jour il meurt et s’ensuit le truc le plus fun de l’Histoire de l’Humanité : une guerre de succession ! Grosso modo, trois clans ont décidé de se mettre sur la tronche du jour au lendemain. On a les Bakrams, menés par un pape qui s’est emparé de la cité royale, les Galgastans qui erm… Sont un clan, et les Walisters, que l’on incarne par le biais de Denam Pavel, un jeune adulte qui est embarqué de force dans le conflit après le meurtre de son père et qui veut se venger. Problème : son clan est réduit à peau de chagrin par les Galgastans qui les ont écrasés et ont fait d’eux des esclaves. Denam est donc un des derniers Walisters à pouvoir faire quelque chose pour libérer son clan… Enfin, ça, c’est en veillant à ne pas se faire tuer par l’ordre des chevaliers noirs, une faction venant d’un autre pays et qui a décidé de s’allier aux Bakrams pour des raisons mystérieuses.

Oui, c’est compliqué, mais une fois qu’on comprend que Walister = gentils et Bakrams et Galgastans = méchants, ça passe un peu mieux et on suivra une histoire absolument fascinante qui était, et je le répète, tellement en avance sur son temps qu’encore aujourd’hui elle choque un peu en se disant que c’était un jeu sorti à la base sur Super Famicom !

Si vous adorez les intrigues politiques à la Game of Thrones, vous allez absolument adorer cette histoire. Il y a vraiment tout ce qu’il faut: des conflits politiques intenses, des trahisons vraiment inattendues et des choix moraux à glacer le sang qui auront des conséquences vraiment intéressantes ! Car oui, en plus de proposer une histoire vraiment mature, Tactics Ogre Let Us Cling Together était aussi pas mal en avance sur son temps pour proposer une histoire avec des embranchements assez significatifs, avec trois voies possibles. On peut choisir d’être loyal aux Walisters, être neutre dans le conflit et choisir notre propre voie, ou céder aux impulsions du chaos et faire les pires trucs possibles et imaginables. Personnellement, et sans trop en dire, j’ai à chaque fois décidé de faire ce qui me semblait moralement juste, mais même en faisant ça, l’histoire nous réserve des surprises absolument incroyables qui ont remis en cause mes convictions. Rien dans l’histoire de Tactics Ogre Reborn n’est tout blanc ou tout noir, mais juste de plusieurs nuances de gris et c’est un pur plaisir d’un bout à l’autre ! Oui, j’ai fait cette vanne, je sais, j’assume.

Du côté du gameplay, parce qu’il était un des pionniers du genre du jeu de stratégie à la japonaise aux côtés de Fire Emblem et Famicom Wars, on pourrait dire que Tactics Ogre est aujourd’hui assez classique. On contrôle nos personnages sur des champs de bataille composés en grilles et… Bah c’est grosso modo un jeu d’échecs avec des épées et des sortilèges. La principale différence avec un Fire Emblem ou un Advance Wars, c’est que les champs de bataille ne sont jamais plats et qu’ici il faut prendre en compte la hauteur du terrain en plus des obstacles sur le chemin. Le truc le plus drôle étant que nos mages peuvent carrément tirer des boules de feu dans le dos de nos propres unités s’ils sont sur la trajectoire du sort et les archers peuvent lamentablement tirer dans les murs si on fait pas attention. Heureusement, Reborn rajoute un tout nouveau système de ligne pour nous indiquer si le sort ou la flèche touchera bien l’ennemi ou non. Oh et aussi Tactics Ogre propose une alternative intéressante au système de mort permanente des anciens Fire Emblem, puisque si une unité se fait tuer, ici vous aurez trois tours soit pour le ramener à la vie, soit pour finir le combat, autrement votre personnage sera définitivement perdu.

Pour le coup, le gameplay est tellement classique que je vais plutôt me focaliser directement sur les changements et ajouts de Reborn, parce que vraiment, c’est incroyable tout le travail qui a été abattu pour rendre le jeu plus fun ! Déjà, il y a la possibilité d’accélérer le temps, ce qui est en soi LA plus grosse feature de ce remaster, car même en accélérant le temps, chaque combat durera entre 20 à 30 minutes, alors imaginez ce que ça donnait en vitesse normale sur PSP ! Pour le coup, j’aurais limite aimé une seconde option qui permettait d’accélérer encore plus le jeu, parce que même si ça va un peu plus vite, le jeu peut être malgré tout un peu fastidieux, surtout sur des longues sessions.

Ensuite, un autre changement majeur concerne les unités elles-mêmes, qui évoluent infiniment plus simplement que sur PSP parce que tous montent juste en niveau comme dans n’importe quel RPG plutôt que d’avoir un système chelou basé sur leur classe. Après, il reste toujours un système d’évolution d’arme qui fait que plus une unité passera de temps avec une arme, plus il sera efficace avec celle-ci, faisant aussi que c’est un peu compliqué passé un certain stade de changer totalement de classe sans se retrouver lésé ou être forcé à grinder.

Et en parlant de grinding vient le troisième gros changement qui rend le jeu aussi simple qu’infiniment plus dur : les niveaux de nos personnages sont limités par le niveau de notre troupe. Concrètement, le scénario dicte le niveau maximal de chaque unité de notre groupe et une fois cette limite atteinte, ça ne sert plus à rien de grinder. De fait, il est impossible de laisser le jeu en pilotage automatique dans son coin pour laisser nos personnages monter tellement en puissance qu’ils réduiraient à néant le challenge et donc il faudra se coltiner des boss qui auront forcément 2 à 3 niveaux de plus que vous. Heureusement, en soi, 90% du jeu reste gérable du moment que l’on joue un minimum correctement et surtout qu’on prend le soin d’équiper correctement nos personnages, mais vous inquiétez pas que certains boss vous feront regretter de ne pas pouvoir grimper plus en puissance. Aussi, le second heureusement vient du fait que 90% des objectifs de la quête principale reviennent à tuer un personnage spécifique du camp adverse, donc il est tout à fait possible de s’en sortir en la jouant salement et en ignorant les petites unités pour bourriner le boss, même si ça implique aussi d’être beaucoup plus vulnérable et se prendre 15000 flèches dans les miches tandis que le boss nous colle des claques tellement violentes qu’on finit au sol en deux coups de leur part.

Enfin, le quatrième gros changement change profondément la façon d’aborder les batailles, puisque durant les combats, il arrivera très régulièrement et très aléatoirement que des cartes magiques tombent du ciel. Ces cartes peuvent augmenter temporairement notre puissance d’attaque ou magique, augmenter nos chances de faire des coups critiques ou bien, plus communément, de rendre plus régulière l’activation de nos compétences passives. Chaque personnage ne peut en cumuler que 4 par combat et croyez-moi que si vous avez de la chance et que vous cumulez sur votre perso le plus fort trois cartes d’attaque et une de coups critique, vous aurez plus ou moins gagné automatiquement la partie tant vous serez quasi-inarrêtable. Le twist étant que les cartes d’attaque sont assez rares et que les ennemis aussi peuvent les récupérer. De plus, si vous partez à la recherche des cartes, c’est autant de tours de gaspillés et donc autant de chance de vous faire défoncer par un assaut coordonné.

Ceci étant dit, même si l’IA des ennemis et des compagnons a été revue dans Reborn pour qu’ils soient infiniment moins stupides, le jeu reste vraiment généreux au point de souvent avoir l’air illogique. Je ne compte plus le nombre de fois où j’aurais pu me faire exploser hyper facilement, uniquement pour voir l’ennemi viser quelqu’un en bien meilleure santé et quand on sait quelles unités les ennemis privilégieront, il devient beaucoup trop facile de manipuler l’IA pour leur tendre des pièges grossiers. Là aussi, je n’ai pas compté, mais je plaçais souvent mes personnages d’une manière spécifique pour attirer l’attention de l’IA sur eux, tandis que d’autres les prendraient à revers pour une correction rapide et efficace.

Oh et histoire de gagner du temps, le jeu a conservé le système de manipulation temporelle de la version PSP, où l’on peut remonter le temps de plusieurs dizaines de tours pour corriger des erreurs fatales ou bien expérimenter sur le placement de nos personnages pour tenter de mieux manipuler l’adversaire. C’est une option plus que bienvenue pour nous éviter de nous retaper intégralement des combats de plus de 30 minutes si nos erreurs ne viennent pas d’un manque de préparation, mais juste d’une simple étourderie.

Tactics Ogre Reborn propose aussi d’autres changements mineurs, mais appréciés, comme un système de boutique plus accueillant, une interface infiniment plus confortable ou bien une jauge d’action spécifique à certaines classes qui a totalement disparue pour être remplacée par la jauge de magie commune à tout le monde. Encore une fois, la difficulté n’a pas du tout été sacrifiée sur l’autel du confort et de l’accessibilité et ça fait un bien fou !

Le seul petit regret que j’ai et qu’ils auraient pu très facilement rajouter au jeu aurait pu être un code couleur ou une aura sur les unités, parce qu’il arrivera souvent qu’on ne sache pas si une unité appartient à notre camp ou à celui de l’ennemi et il m’est même arrivé plusieurs fois de me faire avoir parce qu’un ennemi collait mon groupe alors que je pensais qu’il faisait partie de mon équipe. Aussi, l’autre truc que je regrette un peu, c’est juste que certaines cartes sont un poil trop grandes et ça fait qu’on peut passer littéralement les quatre premières minutes juste à déplacer nos unités pour qu’enfin ils rencontrent l’ennemi et se mettent sur le pif.

Enfin, le dernier regret, mais c’est vraiment mineur vient de la présentation, puisque Reborn a décidé d’utiliser un lissage de pixels un peu moche pour adapter le jeu à tous les écrans. Heureusement, on s’y fait très vite, mais bon, j’aurais bien aimé avoir l’option de choisir entre les gros pixels biens anguleux et pointus ou bien cette version lissée.

Ce que je ne regrette absolument pas en revanche, c’est la bande-son entièrement remasterisée par Basiscape et qui rendait une OST déjà divine en quelque chose d’absolument légendaire ! Si vous aimiez déjà le travail de Hitoshi Sakimoto, le compositeur de Final Fantasy Tactics, Odin Sphere ou bien Valkyria Chronicles, vous allez absolument vous régaler ici ! Vraiment, ça m’a permis de redécouvrir et découvrir certaines pistes qui sont vraiment excellentes qui valent le détour !

Enfin, une dernière petite mention spéciale aux doublages rajoutés dans Reborn, qui confèrent une touche de vie supplémentaire assez cool ! Certaines scènes gagnent vraiment en intensité surtout du côté du doublage japonais, au point que je pense que c’est en bonne partie ça qui m’a aidé à bien suivre l’histoire et être autant immergé dans ce qu’il propose !

Au final, je me répète un peu, mais Tactics Ogre Reborn est un jeu légendaire qui a été modernisé et qui offre ici sa meilleure version d’elle-même. C’est un jeu qui en dépit d’être presque aussi vieux que moi a vieilli infiniment mieux et qui peut fièrement pavaner auprès de ses pairs plus contemporains. Son histoire est prenante, choquante, touchante et dingue et elle est rendue d’autant plus rythmée grâce à ses changements qui coupent le gras pour n’en garder le meilleur ! Bon par contre… Juste, n’essayez pas comme moi de le finir en 4 jours, autrement vous le sentirez passer. Aussi, privilégiez la version Switch pour son côté portable ou bien PC si vous avez un SteamDeck ou un moyen d’y jouer en nomade, c’est parfait pour des relativement petites sessions de jeu qu’on peut interrompre rapidement à tout moment.

Si vous adorez les jeux de tactique ou bien les excellentes histoires de fantasy, vous allez absolument adorer cette version d’un véritable classique du jeu vidéo et clairement il fera partie de mes jeux de l’année. Bref, Tactics Ogre Reborn est un Indispensable et j’espère que Square Enix confiera à Algebra Factory le remaster de Final Fantasy Tactics et des Tactics Advance prochainement. Vous savez que c’est ce qu’on veut !