Je n’aime pas utiliser le terme « phénomène » pour désigner le succès d’une licence. Je ne sais pas pourquoi, j’ai toujours associé ce mot à quelque chose de négatif, presque condescendant. Mais dans le cas de Yôkai Watch, il n’y a pas vraiment d’autre terme pour décrire ce qu’il est en train de se passer.

Le premier épisode est sorti au Japon il y a à peine plus de deux ans et avait mis presque 9 mois avant d’exploser en termes de ventes. On est passé d’échec commercial à… Un miracle.

Comme l’indique le site Gematsu, la licence avait franchi le cap des 7 millions de ventes combinées en Mars dernier. Et aujourd’hui, un nouveau chiffre nous parvient :

10 Millions.

Alors certes, il s’agit d’exemplaires distribués, et non vendus, donc il convient de nuancer un peu le propos. Ceci dit, quand on ajoute aux 7 millions les 1,7+ millions de ventes de Yôkai Watch Busters (sorti cet été) et des autres épisodes, on doit facilement arriver aux 9 millions d’exemplaires vendus rien qu’au Japon ! Précisons aussi que le premier épisode est sorti le mois dernier aux États-Unis, qu’il arrive en Australie demain et qu’un cross-over entre Just Dance et la série (oui oui) débarque au Japon cette semaine et est probablement inclus dans le nombre de copies distribuées (spéculation de ma part). Donc si on fait le calcul, on peut deviner qu’un peu moins d’un million d’exemplaires du premier épisode a été envoyé en Occident, ce qui semble «  » »peu » » » en comparaison, mais il ne faut pas oublier que l’Europe n’a pas été servie et que le marché américain est un peu moins sensible aux jeux typiquement japonais que la France, où le succès pourrait facilement pointer le bout de sa truffe.

Quoi qu’il en soit, nous, on est prêts ! On a déjà à la maison quelques figurines, un exemplaire de Busters et ce charmant petit dessin de Jibanyan que j’avais envie de caser pour l’occasion parce que… Il est trop mignon !

Jibanyan

Benjamin « Red » Beziat