J’ai tellement envie d’écrire la news qui suit en Caps Lock tant mon niveau de hype est élevé, mais je vais vous épargner la douleur de lire un article façon Film-Crit Hulk (dont vous vous devriez absolument de lire les thèses sur le cinéma, qui sont impressionnantes de justesse) et passer directement à la news qui nous importe :

UN JEU VIDÉO BLACKSAD VIENT D’ÊTRE ANNONCÉ ! AAAAAAAAAHHHH !!!

Pardon… Pas pu me contenir.

Mais pourquoi suis-je aussi enthousiaste, me demanderez-vous ? Tout simplement parce qu’une de mes séries de bande-dessinée préférées connaîtra enfin une adaptation qui, vu qu’elle sera co-développée par Pendulo Studios (l’excellente trilogie Runaway) et Ys Interactive, un studio basé sur Valenciennes qui n’a que récemment été monté et qui compte se spécialiser dans les adaptations d’oeuvres.

Le jeu vidéo sera une histoire à priori inédite, mais pas mal inspirée du premier tome, Quelque Part Entre les Ombres, puisque notre héros, John Blacksad, devra enquêté sur le meurtre de l’entraîneur d’un boxeur porté disparu dans un New York sombre et peuplé d’animaux pas aussi mignons que ceux de Zootopie ou de Loutre-Monde.

On est encore loin de la sortie du jeu, prévue pour la fin de l’année 2018 sur Nintendo Switch (!!!), PS4, Xbox One et PC.

Si vous aimez les bande-dessinées, vous vous devez de lire ne serait-ce que les trois premiers tomes de la série (les plus récents n’ont pas le punch qu’ont les premiers, mais restent très appréciables, cela dit). Extrêmement bien documentés sur l’Amérique des années 50/60 et dotés d’un trait sublime, elles délivrent le genre d’histoire qui fait que vous dévorez les pages unes à unes jusqu’à ce que vous arriviez bien trop vite à la fin. Et c’est bien pour ça que ce projet me met une hype monstrueuse et qui fait que la prochaine fois que je monte sur Valenciennes, je passerai mes journées sur le perron du studio jusqu’à ce qu’on m’en ouvre la porte (ça ou bien je prendrai rendez-vous pour les visiter, comme n’importe quel être humain sensé le ferait).

Je. Veux. Ce. Jeu.

Benjamin « Red » Beziat