L’ennui est un des meilleurs motivateurs. C’est dans ces moments où rien ne se passe/on ne peut pas faire ce que l’on veut que notre cerveau tourne à 100 à l’heure et des idées viennent. Et les idées viennent encore plus vite quand, dans un moment d’égarement, on pose notre regard sur notre bibliothèque de jeux. Les souvenirs reviennent et un sourire niais se placarde sur notre tronche.
Pour le coup, ça fait des mois que je voulais écrire un article sur 10 de mes « meilleurs jeux de tous les temps », mais le raz-de-marée de jeux à critiquer me laissait peu de temps pour rebondir sur cette simple idée. Et parce que je n’arrive pas à ne pas faire quelque chose avec mon cerveau défaillant les rares moments où je devrais profiter de ces rares moments pour me reposer, vous voilà à lire les élucubrations d’un joueur à mi-chemin entre le blanc-bec et le vétéran du jeu vidéo prêt à vous faire une liste de dix de ses jeux préférés. Et après avoir vu mes choix, je sais d’avance que certains diront que je suis une personne de goût, tandis que d’autres diront que je suis très chelou.
Le but de cet article est double : m’occuper et vous proposer une liste d’excellents jeux qu’il vous faudrait (re)découvrir un jour ! Sur ce, place à la liste, pas nécessairement dans un ordre prédéfini à l’exception de mon top 3 !
NieR/NieR Automata
Je ne vais pas revenir en long, en large et en travers sur NieR Automata, puisque tout a déjà été dit…
Mais je vais quand même me répéter en disant qu’il s’agit d’une des histoires les plus incroyables de ces dernières années, parlant de l’Humanité dans ce qu’il y a de meilleur et de pire avec une justesse folle et doté d’un gameplay parfait grâce à la participation de Saint Platinum Games. C’est un hommage aussi bien à la folie des hommes qu’au jeu vidéo de manière générale et les musiques sont absolument divines.
https://www.youtube.com/watch?v=67Zbz_r_pBA
(Le trailer concerne la version japonaise de NieR pour la simple et bonne raison qu’il s’agit du seul trailer qui ne spoile pas tout le jeu… Ironiquement, la version occidentale est bien meilleure à mes yeux du fait que le personnage principal est un père de famille au lieu d’un jeune frère.)
Mais ce jeu ne serait pas ce qu’il est si le premier NieR n’était pas sorti auparavant. Et bons dieux que ce jeu est tout aussi monstrueux que sa suite. Peut-être pas au niveau du gameplay, qui est bien plus basique et ses premières heures sont un peu longuettes, mais passé un certain point, c’est un feu d’artifices émotionnel qui enchaîne les scènes toutes plus impressionnantes les unes que les autres. Je n’avais pas joué à Drakengard avant de faire NieR et me suis pris une très grosse claque dans la tronche tant ce jeu était imprévisible et sa bande-son comme aucune autre à l’époque (et qui est à mon avis meilleure que celle d’Automata, c’est dire).
Et on peut faire du drift avec un sanglier. Voilà.
Phoenix Wright – Ace Attorney : Trials and Tribulations
La série des Ace Attorney est frappée par une malédiction : elle a atteint son pic beaucoup trop tôt. Trials and Tribulations est le dernier épisode de la trilogie Phoenix Wright et non seulement il s’agit du meilleur épisode de la série, mais il s’agit aussi d’un des meilleurs visual novels de tous les temps. La montée en puissance est graduelle et sa dernière affaire pourrait tout aussi bien être son propre jeu tant elle dure longtemps. Les meilleurs méchants, les meilleurs enjeux et les meilleurs personnages, il s’agit d’un de ces jeux que vous lancez et finissez en un minimum de sessions de jeux, quitte à ce que celles-ci durent jusqu’à 7 heures de façon ininterrompue et que vous finissiez le jeu au bord de l’évanouissement.
Les épisodes suivants sont de très bons visual novels, mais aucun n’est encore arrivé à la cheville de Trials and Tribulations.
Et le meilleur dans cette histoire ? Il sera très bientôt possible de le faire sur n’importe quelle console grâce à Ace Attorney Trilogy (et traduit en français cet été), donc vous n’aurez plus aucune excuse pour ne pas le faire !
Solatorobo : Red the Hunter
« Forcément. » dira celui qui connaît mes goûts.
Bah oui, mais en même temps, pourquoi est-ce que je ne mettrais pas un des jeux qui a littéralement changé ma vie dans cette liste ?
Solatorobo n’est peut-être pas le jeu le plus fou en termes de gameplay, ni le plus spectaculaire en termes de mise en scène, mais son univers bien développé fascine tout autant que ses personnages attachants. Une aventure qui aura mis dix ans à arriver (l’histoire de son développement est tout aussi fascinante que le jeu en lui-même et le travail préparatoire est tel que TROIS artbooks de 300 pages sont sortis), le jeu conte une histoire de bravoure typique des plus grands shônens dotée de retournements de situation qui peuvent parfois bien surprendre et des dialogues qui ne peuvent nous empêcher de faire sourire, principalement grâce au travail impeccable des équipes de traduction de Nintendo of Europe, qui a tellement cru au projet qu’il s’est occupé lui-même de l’édition du jeu chez nous !
Et après un Tail Concerto destiné aux plus jeunes et un Solatorobo destiné aux ados, Fuga débarque cette année et promet une histoire destinée à un public plus adulte… Autrement dit : j’ai hâte et espère qu’il détrônera son plus grand frère !
Final Fantasy IX
La première et seule fois où je me suis levé de ma chaise et me suis mis à applaudir devant les crédits. Oui, en y repensant, c’était très bizarre, mais le côté très théâtral de cet épisode ne pouvait qu’inviter à ce type de réaction.
Tout le monde a son Final Fantasy préféré et tout le monde dira un jour ou l’autre que son épisode préféré est le meilleur de la série. Et même si je vais spoiler en disant que le IX n’est pas mon épisode fétiche, il n’en reste pas moins un de ceux qui m’a fait le plus sourire.
J’imagine que le ton « léger en apparence mais traitant de choses bien plus sombres et horrifiantes en filigrane » a pas mal aidé. Car oui, en apparence, cet épisode est plutôt gentillet et innocent. Pourtant, il raconte des choses qui peuvent facilement nous frapper en plein coeur. La quête d’identité et trouver sa place dans le monde est le genre de thématique que tout adolescent va connaître tôt ou tard (et même quand on est considéré par la société comme un jeune adulte) et Final Fantasy IX aborde ce sujet avec justesse et respect pour le joueur.
Bon, le boss final est nul, mais le reste du jeu est fantastique, avec notamment certaines musiques qui m’ont marqué à tout jamais.
Yakuza (la série)
Oui, je triche encore, mais il m’est impossible de parler d’un épisode de Yakuza en particulier tant chacun propose une histoire fascinante et, concrètement et avec une bonne dose de mauvaise foi, on pourrait presque dire que c’est à chaque fois la même chose avec un scénario différent.
Car la particularité de cette série, c’est de prendre place en très grande partie dans le même quartier de Tokyo (avec d’autres villes en sup’ selon les épisodes, bien évidemment, mais on finit presque toujours par arpenter les rues de Kamurocho) avec une architecture immuable et des activités placées au même endroit.
Mais même si cet open world est compact, il est extrêmement dense et bourré de tellement de contenu que l’on peut bien facilement perdre de vue les excellents scénarios que chaque épisode finit par nous offrir.
Mais là où je trouve cette série fantastique, c’est dans le fait qu’il s’agit d’un de ces rares jeux qui peut prétendre rendre hommage et se mettre au niveau du cinéma dans sa mise en scène et sa manière de raconter ses histoires. Beaucoup de jeux se targuent de raconter une histoire « sombre, mature et cinématique », mais aucun n’égale les Yakuza.
… Et dans les à-côtés, les Yakuza peuvent aussi être extrêmement stupides avec des quêtes annexes qui vous feront questionner votre santé mentale, mais, étrangement, ça marche du tonnerre et le changement rutal de ton ne choquera pas tant que ça.
C’est de la magie pure.
Ôkami
Mon amour pour Ôkami n’a d’égale que l’amour que Hideki Kamiya et son équipe ont mis dans le projet. Un jeu maudit par une sortie au timing des moins appropriés (sorti peu de temps après The Legend of Zelda : Twilight Princess, que tout le monde s’amusait à comparer, Final Fantasy XII qui était très attendu et avec une PS3 qui s’accaparait toute l’attention du public) et ce malgré un succès critique monstrueux, Ôkami s’est très vite retrouvé bradé partout au grand dam de Capcom, qui avait décidé d’arrêter les frais avec Clover Studios en fermant son petit vivier de créativité pure très peu de temps après.
Mais voyant que la réputation du jeu ne faisait que grossir au fil du temps, Capcom s’est ensuite décidé de le ressortir sur Nintendo Wii, puis PS3, puis PS4, PC et Xbox One et enfin sur Nintendo Switch. Pour le coup, je ne sais pas si le jeu s’est vendu au delà des espérances sur ces plateformes, mais si ça lui a permis d’être découvert par plus de joueurs, c’est pour le mieux.
Car pour ceux qui ne connaîtraient pas ce chef d’oeuvre, Ôkami est un jeu d’aventure très similaire à Zelda en termes de structure et un peu aussi dans la construction de ses donjons (même si les puzzles sont un poil moins élaborés) prenant place dans un univers inspiré des mythes japonais les plus connus. Pour le non initié, il s’agit d’une des meilleures introductions à cette culture. Et c’est sans parler de la tonne de charme que chacun de ses personnages dégage, de ses musiques magiques et de ses graphismes qui ne vieilliront jamais.
Une suite est sortie sur Nintendo DS (elle aussi maudite car sortie pile à la sortie de la Nintendo 3DS, pour changer) et même si Ôkamiden n’atteint pas le niveau de virtuosité de son aîné, il n’en reste pas moins une bonne petite aventure portable que je recommande.
Xenoblade Chronicles/Xenoblade Chronicles 2
(Spoilers, bien évidemment)
L’annonce de Xenoblade Chronicles m’était totalement passée par dessus la tête et je n’ai véritablement compris qu’il fallait que je m’y intéresse que lorsque les premières critiques du jeu sont tombées et en voyant les efforts que Nintendo of Europe avait mis pour promouvoir un projet en lequel il croyait dur comme fer. Pour le coup, je ne connaissais que de très loin Xenogears et la série des Xenosaga (et dans un sens, c’est toujours le cas aujourd’hui parce que comme le benêt honnête que je suis j’attends qu’ils soient tous disponibles légalement sur des plateformes modernes européennes… Grumpf) et n’avais pas fait le lien entre ces trois séries, donc vous pouvez légitimement me traiter d’hérétique et dire que je ne mérite pas l’artbook qui était réservé aux 1000 premiers acheteurs du jeu en France.
… Enfin, vous pourriez dire ça si je n’allais pas préciser que je suis tombé raide dingue amoureux de ce RPG le moment où je l’ai mis dans la Wii. Son introduction lente, mais diaboliquement rythmée pour nous faire ressentir tout le poids de l’élément déclencheur de la quête. Shulk, un personnage à l’aspect trompeur, car on dirait un personnage de RPG stéréotypé alors qu’il a une personnalité vraiment intéressante, est intelligent et possède un but très différent de ce que l’on a pour habitude de voir. Don histoire incroyable aux twists qui sont tellement imprévisibles qu’ils vous décrochent la mâchoire. Son monde atypique, qui nous fait nous balader sur le dos de deux titans morts. Ses environnements fascinants. Ses thématiques matures qui nous poussent à réfléchir à propos de concepts qui nous paraissent lointains. Et sa bande-son exceptionnelle réunissant quelques uns des plus grands noms de la composition de musiques de jeux.
Xenoblade Chronicles m’a captivé, ému, enjoué… Et il a aussi cassé le lecteur de disques de ma console pile pendant une scène extrêmement importante qui fait que j’ai du attendre littéralement six mois avant de pouvoir reprendre ma partie. Appelez ça le karma.
Dans tous les cas, il s’agit d’un de ces rares RPG que j’ai dévoré en sessions intensives pour la simple et bonne raison que je ne parvenais pas à le lâcher.
Et même si Xenoblade Chronicles X était… Assez décevant pour la simple et bonne raison que son scénario était inexistant, Xenoblade Chronicles 2, lui, a décidé de proposer quelque chose de tout aussi prenant que le premier, parfois allant même plus loin dans certaines des thématiques qu’il nous offre et comportant un sacré lot de scènes dignes d’entrer dans les mémoires.
J’ai un peu hésité en écrivant cette liste d’inclure le 2, mais en y réfléchissant, il est tout aussi fou. Le premier est bien plus sérieux de manière globale, le 2 se permettant beaucoup plus de moments légers et ayant une esthétique qui lui donne malheureusement un aspect « moins mature », mais le 2 est aussi beaucoup mieux rythmé et à cause de son esthétique, les moments les plus choquants sont encore plus efficaces. Mon seul regret concernant le 2 vient de certaines concessions et coupes qui avaient du être faites faute de budget/temps et qui sont malheureusement trop visibles pour ne pas poser problème. Cela a été en partie résolu grâce à l’arrivée de Torna – The Golden Country, mais même là on se retrouve avec quelques zones d’ombres mal expliquées qui font que l’on peut être un peu frustré.
Quoi qu’il en soit, ces deux jeux font partie du très haut du panier des RPG et il faut que vous y jouiez d’une manière ou d’une autre un jour !
Et maintenant place au Top 3. Les trois jeux qui sont selon moi parmi les meilleurs jamais créés et que vous devez vraiment absolument faire et finir.
3 : Ghost Trick
J’ai dit plus tôt que Phoenix Wright – Ace Attorney : Trials and Tribulations était le meilleur Ace Attorney… Mais il n’est pas le meilleur jeu de Shu Takumi !
Cet honneur revient à Ghost Trick, un autre jeu maudit de Capcom sorti à une période où tous les yeux étaient rivés sur la Nintendo 3DS.
Et contrairement à Ace Attorney, qui est un pur visual novel avec une interactivité limitée, Ghost Trick est un visual novel mélangé à un véritable puzzle-game où l’on contrôle l’esprit d’un personnage au look funky récemment décédé. Celui-ci devra posséder des objets dans le décor pour sauver diverses personnes du triste sort qui les attend tout en tentant de trouver la personne responsable de sa mort avant de disparaître définitivement au lever du soleil.
Les puzzles sont tout aussi complexes que farfelus et en résoudre certains peut être une sacrée épreuve, mais jamais vous ne vous sentirez trop bête ou trop intelligent face à eux.
Mais ce qui fait la grande force de ce jeu, c’est bien évidemment son scénario. Ghost Trick est certes plus court qu’un Ace Attorney classique, mais il est aussi beaucoup mieux rythmé et les twists qu’il nous balancent sont tellement réguliers que l’on finit par enchaîner les niveaux sans voir le temps passer. Ses personnages sont tous aussi fascinants que drôles, au point que vous passerez les semaines qui suivront à y repenser et il y a de très fortes chances pour que vous reconsidériez les loulous de Poméranie sous un meilleur oeil.
Et je n’ai même pas parlé des animations, qui pour de la Nintendo DS sont juste hallucinantes ! Un peu trop aliasées et c’est bien pour ça que si vous deviez choisir une version, je vous recommanderais la version iPad, qui rend honneur à la direction artistique… Ou bien attendez une éventuelle version Nintendo Switch si jamais les fans se réunissent suffisamment pour en demander une à Capcom.
Dans tous les cas, il s’agit d’un des meilleurs jeux de la Nintendo DS ainsi qu’une des meilleures histoires que seuls le jeu vidéo peut offrir !
2 : Final Fantasy VI
(Je vous laisse apprécier le travail fait sur la version PS1, qu’il convient d’éviter à cause de temps de chargement abominables)
Comme dit plus haut, le meilleur Final Fantasy est celui que l’on choisit. Et pour moi, ce choix se porte sur le sixième épisode.
J’imagine que ce choix a aussi à voir avec la période où j’ai fait le jeu et les souvenirs qui s’y attachent, mais malgré ces sentiments très subjectifs, Final Fantasy VI propose une aventure comme aucune autre pour l’époque. Grandiose et épique, elle nous propose de suivre un très large groupe de personnages, chacun ayant une histoire passionnante à suivre et dont la thématique commune est la perte. Perte d’identité, perte d’un être cher ou bien perte de mémoire, chaque héros a un but à accomplir et une façon d’y arriver qui fait que l’intérêt est sans cesse renouvelé.
Et c’est sans compter sur deux éléments qui rendent cet épisode particulièrement exceptionnel : son rythme… Et son méchant.
L’histoire ne possède presque aucun temps mort durant sa première partie, tandis que la seconde peut nous permettre d’aller voir le boss final à tout moment ou bien de suivre les arcs narratifs de tout le monde. Le joueur impose ensuite son propre rythme à l’histoire et en soi, c’est particulièrement cool.
Puis vient le méchant. Kefka. Un des rares méchants pour lesquels on éprouve le moins de sympathie tant ses actions sont atroces et ses motivations sont inexistantes, plongées dans le plus grand des nihilismes. Là où les épisodes suivants ont tenté d’apporter un minimum de nuance et de pathos avec ses méchants (à de rares exceptions, mais juste parce qu’ils passaient au dernier plan), Kefka n’apporte avec lui que folie et destruction. Une force à la fois incompréhensible et fascinante qui reste gravée dans les mémoires de quiconque aura joué au jeu.
Pour le coup, lorsque Square Enix s’était amusé à faire des remakes de Final Fantasy III et IV, on attendait avec une certaine hâte et crainte une annonce pour le VI, uniquement pour ne jamais le voir arriver. Et… Franchement… Bah je ne suis pas vraiment certain qu’un remake en 3D rendrait justice au jeu sans devoir y mettre une tonne de ressources. Un éventuel remake en 2D serait potentiellement cool, mais à la condition que la direction artistique rende honneur au côté sale et crade de l’original.
Ou au pire, ressortez juste l’original encore et encore sans retouches et ça nous ira parfaitement. Peut être juste offrir une option aux nouveaux venus/ceux qui ont la flemme de se taper des heures de grind et juste profiter du scénario, mais autrement on sera content de rejouer à l’original encore et encore tant ce jeu est légendaire.
1 : Chrono Trigger
Considéré comme un des meilleurs JRPG de tous les temps par de nombreux joueurs, Chrono Trigger est… Bah un des meilleurs jeux vidéo de tous les temps (et le meilleur pour moi) !
Ce jeu n’aurait pas du exister. Square et Enix à l’époque étaient de féroces rivaux et pourtant, par chance, leurs plus grandes figures ont décidé de se réunir un jour pour proposer un RPG qui les dominerait tous. Le résultat final ? Un RPG qui ne dure que vingt heures, mais avec un rythme tel qui fait que l’on ne peut pas s’ennuyer du tout (et encore une fois la preuve que la durée d’un jeu n’équivaut en rien à sa qualité finale). Qui plus est, grâce à la thématique centrale du voyage dans le temps et l’inclusion du New Game +, il est possible d’y rejouer énormément de fois afin de débloquer ses multiples fins.
L’histoire est tout aussi simple qu’elle est légendaire, avec un groupe de héros devant sauver le monde non pas à cause d’une prophétie ancienne ou bien un héros destiné à le faire, mais par une simple série de coïncidences et en sens du devoir qui les anime, résultant en une aventure mémorable et totalement imprévisible, avec des twists qui même encore aujourd’hui peuvent surprendre. Et c’est sans parler de son système de combat ultra complexe, fluide et fun ou bien de la bande-son de Yasunori Mitsuda (épaulé par Nobuo Uematsu sur la fin car Mitsuda avait travaillé tellement qu’il s’en était rendu gravement malade), exceptionnelle et magique qui accompagne à merveille les environnements riches et variés que l’on traversera.
Drôle, émouvant, choquant et prenant, les adjectifs ne manquent pas pour décrire ce jeu et parce que le plaisir se fait dans la découverte, je n’irai pas plus loin et vous invite à jouer au jeu. Il peut se trouver sur Nintendo DS si vous avez un compte secret dans un paradis fiscal ou bien sur PC dans un portage un poil bancal, mais suffisamment patché pour pouvoir être joué un minimum correctement, en attendant un inévitable portage sur la Nintendo Switch.
Et voilà pour ma liste de mes jeux préférés. Bien entendu, je n’ai pas tout mis autrement cet article ferait 15 kilomètres, mais j’espère vous avoir fait découvrir des jeux que vous adorerez faire dans un avenir plus ou moins proche.
Car c’est ça aussi le jeu vidéo : le partage de nos expériences. Et ça, c’est beau.
… Oui bon ok, j’avais pas de conclusion stylée en tête. Bleh.
Jouez à Chrono Trigger !
Benjamin « Red » Beziat
Pourquoi t’as changé ton âge ?
Tu pourrai aussi dire que t’as 13 ans, vu que tu fais des chroniques pour des jeux d’enfants…
Attention pas d’écran avant 3 ans, mais à partir de 3 ans c’est très bon pour le développement 😉