Il n’y a rien de plus difficile que d’écrire à propos d’un jeu sur lequel tout a été dit. Et c’est encore pire quand il s’agit de trois jeux légendaires réunis en un et qui sont reconnus pour presque tous être des piliers majeurs du jeu vidéo !
De fait, au lieu de faire une critique comme à l’accoutumée où je liste des points positifs et négatifs que vous connaissez déjà tous, je vais profiter de cette tribune dédiée à Super Mario 3D All-Stars pour faire quelque chose d’un peu différent et de plus personnel. Ça va se jouer en trois temps : d’abord mon ressenti sur la collection en elle-même et ce qu’elle apporte de plus, puis je parlerai de chaque épisode de manière individuelle en parlant de quelque chose dont personne n’a jamais pu parler… Mon expérience personnelle avec ces jeux à l’époque et comment je les perçois aujourd’hui, maintenant que je les ai tous trois refait sur Switch. Puis enfin je vous dirai comment aborder au mieux cette collection et donc par quel jeu commencer.
Super Mario 3D All-Stars vaut-il vraiment les 60€ qu’il demande ?
À ça je répondrais oui et non. Si vous avez vu ma vidéo sur le Direct qui a annoncé la sortie de ce jeu, vous savez que j’ai un peu mal pris sa disponibilité limitée dans le temps, puisque ça nous force à devoir nous « hâter » de prendre la collection si on ne veut pas la louper.
Pour ce qui est du prix en lui-même, je trouve le prix de base assez osé, mais je peux tempérer ça en sachant que certains revendeurs l’ont mis d’office à 50€, ce qui est déjà plus raisonnable. Et si vous avez un bon d’achat pour faire passer la somme à 40€ ou moins, là c’est tout de suite beaucoup plus intéressant !
Alors certes, niveau soin donné à une compilation HD, on a déjà vu bien mieux ailleurs, notamment du côté de Spyro ou Crash Bandicoot qui eux se permettaient carrément de faire de vrais remakes de trois jeux pour moins de 50€, mais en voyant les jeux tourner par moi-même sur Switch, je me dis que Super Mario Sunshine et Galaxy n’auraient que très peu bénéficié d’un vrai relifting HD tant ils sont encore très beaux aujourd’hui. Super Mario 64, lui aurait pu aspirer à mieux, et limite même être refait avec le moteur de Super Mario Odyssey (ceux qui y ont joué sauront pourquoi je dis ça), mais bon, on va dire que d’un point de vue « historique », c’est bien de permettre aux plus jeunes de comprendre les cauchemars que l’on a pu vivre en voyant Bowser dans sa version Nintendo 64.
C’est plus côté gameplay que je suis un peu plus mitigé, puisque presque rien n’a changé. Les trois jeux conservent leurs qualités et leurs défauts et ils n’ont pas pris la peine de corriger les bons gros bugs de Mario Sunshine qui ont valu à bien des joueurs beaucoup de crises de nerfs. Côté Galaxy, il n’y avait plus ou moins rien à corriger et le truc génial, c’est qu’ils nous laissent la possibilité de faire le saut aérien de Mario soit en secouant la manette comme sur l’original, ou bien comme sur le portage Nvidia Shield uniquement dispo en Chine, il est possible d’utiliser un bouton ! Bon après, ils auraient pu nous laisser le choix entre le stick analogique et le gyroscope pour le niveau de la course de raies ou bien la boule et on est obligés de se farcir le gyroscope, mais bon, ça reste parfaitement jouable donc ça tient vraiment que du pinaillage.
D’ailleurs, les deux derniers points de pinaillage que j’ai à mettre en avant viennent des menus de la compilation et l’absence de Super Mario Galaxy 2. Les menus de la compilation sont… Minimalistes. En gros on appuie sur A après l’écran titre et on a six icônes : trois pour les jeux, trois pour leur bande-son. Et c’est tout. Il y a un mode juke-box comme dans Super Smash Bros. Ultimate qui permet d’écouter la musique en veille et on peut sélectionner la langue des jeux à la volée, mais sinon il n’y a rien de plus. Pour le coup, j’aurais bien aimé une sorte de système de récompense à la Metroid Prime Trilogy où l’on a des sortes de succès pour progresser dans le jeu et débloquer des concept-arts, des documents de conception ou même des versions HD des vieux trailers ou des reportages à l’E3 et au SpaceWorld pour donner à cette compilation un petit côté « historien du jeu vidéo », mais non. C’est le service minimum de chez minimum et même ce menu principal manque de la « magie de Nintendo » que l’on a l’habitude de voir même dans le plus petit des trucs.
Et pour ce qui est de Super Mario Galaxy 2… Bon voilà quoi, c’est dommage qu’il ne fasse pas partie de la collection, d’autant plus que je le préfère presque au premier Galaxy ! Là, en dehors de le prendre sur Wii ou Wii U, les moyens d’y jouer sont assez limités. Peut-être que Nintendo le ressortira séparément plus tard, mais pour l’heure il faudra patienter un brin. L’inclure dans 3D All-Stars aurait non seulement permis à tout le monde d’accepter le tarif de 60€, mais en plus ça aurait mené le total à 4 jeux… Comme dans Super Mario All-Stars sur Super Nintendo, qui avait les trois premiers Super Mario Bros et même The Lost Levels (et Super Mario World dans la seconde édition) !
Et le pire dans cette histoire… C’est que je vais quand même classer cette compile dans les Indispensables pour deux raisons très bêtes : d’une, c’est une compile avec deux des meilleurs jeux de tous les temps et l’autre jeu Mario qui rend tout le monde nostalgique pour aucune raison en particulier et de deux… Bah c’est une compilation qui permet de jouer à Super Mario 64, Sunshine et Galaxy n’importe où en mode portable. Et rien que ça, c’est un truc vraiment génial. Oui, ça m’embête un peu de coller une mention Indispensable à une compile qui fait le service minimum, aurait pu inclure Galaxy 2 et est 10 à 15€ trop cher en plus d’être une sortie tellement limitée que l’épée de Damocles qui lui pend au nez est visible à des kilomètres, mais qu’y voulez-vous, ce sont des excellents jeux qui méritent d’être fait par n’importe qui un minimum intéressé par le Retro gaming… Eeeet je viens de me mettre un bon gros coup de vieux en disant ça. Oh et petit truc rigolo que j’ai oublié de dire dans la première version du texte : Super Mario 64 consomme tellement peu de batterie que j’ai pu le terminer sur une charge complète avec une Switch achetée en Mars 2017 ! Les deux autres consomment un peu plus vite la batterie, mais elle tient vraiment bien le coup !
Enfin bref, passons aux jeux de manière individuelle !
Super Mario 64 : 5 ans de souffrances pour un chef d’œuvre !
Mon rapport à Super Mario 64 est aussi étrange que drôle. J’ai reçu le jeu avec notre Nintendo 64 un matin de Noël. Il me semble que c’était celui de 1998 parce que je sais que je ne l’ai pas eu l’année de sa sortie et j’avais reçu Banjo-Kazooie à la place de Mario Kart 64 l’année suivante (et j’étais vraiment pas content de ce twist à l’époque). Le truc rigolo avec cette Nintendo 64, c’était que mes parents et grand-parents l’avaient achetée en Angleterre et donc forcément avec une prise qui n’était pas compatible en France. Je me souviens encore de ce matin de Noël où l’on a direct déballé la console et le jeu et on s’est mis à goûter à notre premier jeu en 3D.
Et je n’ai pas aimé du tout.
Je me souviens encore être tellement stressé par le combat contre le Roi Bob-Omb que j’étais derrière le canapé à crier sur ma sœur pour lui dire comment le battre sans vraiment savoir si c’était la bonne chose ou non et on galérait à le battre parce qu’on le balançait par delà la montagne, ce qui remettait le combat à zéro.
Puis est venu le combat contre Bowser plusieurs étoiles plus loin… Je peux vous dire que je n’ai plus osé toucher au jeu pendant des années parce que Bowser me terrifiait tellement il était moche. Pareil pour Gruntilda dans Banjo-Kazooie l’année suivante, au point que pendant des mois je refusais de dire le nombre 64 tellement je l’associais à des visions cauchemardesques… Oui, j’étais une grosse flippette, qu’y voulez-vous.
Ce n’est que cinq ans plus tard environ alors que j’entrais au collège que j’ai enfin réuni mon courage à deux mains et ai fini le jeu… En utilisant la sauvegarde de ma sœur, qui n’était qu’à quelques étoiles de la fin et qui a passé la semaine à me dire que j’avais fini le jeu en trichant.
Bon après, j’ai fini le jeu de manière légitime sur Nintendo DS en 2005 avec Super Mario 64 DS et j’ai même fini à 100% pour marquer le coup.
J’ai passé un nombre d’heures incalculable sur ce jeu, en connaissant presque les moindres recoins, au point que quand j’ai reçu 3D All-Stars la semaine précédant la parution de cette critique, j’ai réussi à réunir les 70 étoiles nécessaires pour finir le jeu et ai battu Bowser en moins de 5h30. Et oui, j’ai essayé de faire le glitch de l’escalier, mais j’ai jamais réussi à le faire fonctionner.
Ce jeu qui me hantais il y a plus de vingt ans est devenu pour moi au fil des années un vrai terrain de jeu et cette année je me le suis réapproprié sous l’angle du speed-run ! Le truc que j’ai remarqué cette fois-ci, c’est comment il est toujours aussi excellent dans sa première moitié… Mais comment une fois passé l’obtention de la seconde clé, les niveaux deviennent moins fun. Pour le coup, l’Horloge Tic-Tac n’était pas si drôle qu’avant, puisque je me suis rendu compte que tous les objectifs consistaient à grimper l’horloge et je n’ai même pas osé me remettre à la route arc-en-ciel, sachant pertinemment que j’y passerais un mauvais moment à attendre trop régulièrement qu’il se passe un truc. L’autre truc que je n’ai pas trop apprécié, c’est que même si Mario se contrôle encore comme un charme pour beaucoup de ses gestes, le saut latéral, lui, a très mal vieilli alors qu’il est le plus utile ! Peut-être est-ce parce que Galaxy et surtout Sunshine l’ont rendu très facile à utiliser, mais dans 64, j’ai rarement eu l’impression de maîtriser ce mouvement. De même pour le saut mural, qui peut être très difficile à caser.
Après, Super Mario 64 reste un jeu impératif à faire ! Non seulement ses huit/dix premiers niveaux sont excellents, mais on possède une liberté qu’aucun autre épisode n’a jamais vraiment répliqué, où l’on peut obtenir plein d’étoiles sans avoir à attendre que l’épreuve qui lui soit spécifique soit débloquée. 64 est un jeu qui récompense l’exploration et l’expérimentation là où Sunshine et surtout Galaxy sont des sortes de parcours d’obstacles semi-ouverts où il existe généralement un seul moyen de parvenir à l’étoile. De plus, 90% des objectifs de 64 se bouclent en moins de dix minutes si on sait ce que l’on fait, ce qui en fait un jeu très facilement rejouable aujourd’hui tant il reste fun !
Bref, comme on le disait dans les années 90, c’est d’la balle, bébé !
Super Mario Sunshine : UUUUURRRRRRRRRGH…
Je détestais Sunshine à l’époque et je déteste Sunshine encore aujourd’hui et même presque encore plus aujourd’hui pour des raisons différentes !
Super Mario Sunshine était le premier jeu que j’ai pris pour la GameCube, que j’avais acheté un peu sur le tard grâce à son prix imbattable de 99€ et je crois que j’ai mis un petit moment pour le finir. Déjà parce que Sunshine est de très loin le Mario 3D le plus difficile de la série (mais genre si vous ne l’avez pas fait à l’époque, vous allez le qualifier de Dark Souls des Mario aujourd’hui), mais aussi parce qu’il possède son lot de moments incroyablement frustrants, voire débiles. Les niveaux sans J.E.T. le jetpack étaient incroyablement difficiles pour moi, la raie manta m’a gonflé tant ça durait une plombe et l’oiseau de sable m’a traumatisé à cause de la difficulté d’une épreuve qui demande beaucoup plus de dextérité que le reste du jeu.
Pour le coup, je redoutais de rejouer à Sunshine via 3D All-Stars spécifiquement à cause du niveau de l’oiseau de sable et aussi le pachinko qui est légendaire pour être le troisième niveau le plus buggé du jeu avec le niveau des nénuphars à piloter et le niveau final situé dans le mont Corona. Non, ils n’ont pas changé le nom suite aux événements actuels et puis techniquement c’est juste le mot italien pour Couronne.
Et en y rejouant cette semaine… Bah toutes mes craintes étaient juste à mettre sur le compte de mon inexpérience de joueur à l’époque. Ça ne veut pas non plus dire que j’ai eu des sueurs froides, mais là j’ai battu l’oiseau de sable au bout de la quatrième fois seulement et ai réussi le pachinko du premier coup malgré deux bugs qui ont failli me tuer !
… Bon après ça ne veut pas dire que j’ai fini le jeu. Au contraire, je l’ai abandonné sur un sale ragequit arrivé à une quarantaine de soleils.
Pourquoi ? Pour une raison bien débile et qui fait que peu de gens ont vraiment fini le jeu : l’obligation de finir les 7 premières épreuves de chaque niveau ! Pas de raccourci possible, il faut faire les 7 épreuves dans l’ordre pour pouvoir battre Anti-Mario et faire ça dans TOUS les niveaux du jeu pour débloquer les portes du Mont Corona ! En gros, si une épreuve vous empêche d’avancer, vous n’avez pour seul choix que de le finir quitte à y perdre quelques points de santé mentale. Alors certes, vous pouvez passer à un autre niveau en attendant de retrouver le courage de vous refaire le niveau, mais si vous ne le finissez pas, dites au revoir à vos chances de terminer le jeu.
Pour le coup, c’est le niveau de l’hôtel avec cette foutue raie manta et le premier niveau de la baie de Noki qui ont eu raison de ma patience. Dans le premier cas, j’ai maîtrisé tout le combat pendant les dix premières minutes (à l’époque, j’ai mis 45 bonnes minutes pour le battre en une fois !). Il ne lui restait plus que quelques parties pour que je le termine… Et puis j’ai rebondi sur la raie. Qui m’a envoyé voler dans sa morve électrique, m’immobilisant suffisamment longtemps pour qu’une autre raie m’envoie valdinguer dans une autre flaque de morve électrique. Je ne pouvais plus rien faire que de me regarder mourir à petit feu. Répétez le processus 4 ou 5 fois, mort, ragequit.
Pour la baie de Noki, pour le coup j’étais déjà à bout de nerfs avec cette foutue raie que j’ai rage quit après cinq minutes de crapahutage réduites à néant par un petit ennemi à la con qui m’a poussé touuuut en bas du niveau. Ça m’a gonflé, j’ai coupé le jeu et suis immédiatement passé à Mario Galaxy, qui m’a directement remis un sourire sur la tronche et fait que j’ai joué une heure après ça.
Super Mario Sunshine n’est pas impossible à finir. Pour preuve, mon moi d’il y a une dizaine d’années l’a bien terminé ! Mais il n’en reste pas moins le Mario 3D le plus difficile de la série avec des choix de game design incompréhensibles comme des pièces bleues à récolter si on veut finir le jeu à 100% alors que rien ne nous dit dans quels niveaux ou épreuves ils sont, ou bien le fait de devoir impérativement finir des niveaux qui ne nous bottent pas trop alors qu’à la base, le seuil des 70 étoiles à récolter pour finir le jeu sur les 120 au total introduit par Super Mario 64 était justement là pour permettre au joueur d’avoir suffisamment de marge de manœuvre pour faire son expérience de jeu à la carte et ainsi avoir un maximum de chances d’en voir le bout !
J’ai rejoué à ce jeu pour les besoins de la critique de 3D All-Stars et je sais que je n’y toucherai plus jamais sauf si quelqu’un menaçait mon chat.
Oh et un détail que j’ai oublié de préciser : 3D All-Stars a intelligemment pallié à l’absence de gâchette analogique de la manette GameCube en utilisant les boutons R et ZR. Sur GameCube, le seul bouton R permettait d’utiliser J.E.T. de manière mobile ou bien fermement ancré au sol selon le niveau de pression que l’on appliquait au bouton. Sur Switch, le bouton ZR permet d’utiliser J.E.T en déplacement et le bouton R de rester sur place. J’ai mis quelques minutes à m’y faire, mais une fois qu’on prend le pli, ça passe tout seul !
Super Mario Galaxy : À juste titre un des meilleurs jeux de tous les temps !
Super Mario Galaxy est un des premiers jeux dont j’ai vu une bande-annonce dans les jours qui ont suivi l’E3. Pour le coup, je ne sais plus si je l’avais vu d’abord sur Internet en attendant littéralement des dizaines de minutes pour que la vidéo charge à cause de notre débit ridiculement bas de l’époque, mais je me souviens regarder en boucle un DVD fourni avec un magazine de jeux vidéo anglais qui en plus du trailer avait carrément du gameplay capturé par un de ses journalistes de la démo qui était présentée à l’E3 !
Autant dire que les mois qui ont précédé la sortie du jeu, j’avais une telle hype que quand je l’ai acheté le jour de sa sortie, je ne l’ai plus lâché ! Je crois même l’avoir fini en un ou deux jours tellement j’étais à fond et ai même décidé de le finir à 100%. Deux fois (ceux qui l’ont fait sauront ce que je veux dire).
C’était le grand amour à l’époque et ça l’est encore aujourd’hui ! Super Mario Galaxy est un de ces nids à idées où chaque planète visitée contient un élément de gameplay qui est différent de la précédente, au point que ça en devient presque ridiculement compliqué. J’ai notamment redécouvert le fait qu’il y avait trois types d’étoiles, avec les étoiles classiques que l’on obtient normalement, les étoile-comètes qui reprennent un niveau déjà fait pour le transformer en un défi du style course contre la montre ou bien des combats de boss avec un seul PV et surtout les trois pauvres étoiles vertes que l’on obtient au pif comme des étoiles normales, mais qui débloquent un niveau spécial une fois réunies. Il n’y a aucune vraie justification quant à leur inclusion dans le jeu et on sent qu’elles étaient là juste parce que quelqu’un en a eu l’idée et ne voulait pas la laisser filer.
Un autre truc que j’avais oublié, c’était le fait qu’il ne fallait que 60 étoiles pour finir le jeu, là où 64 et Sunshine en nécessitent 70 ! Pour le coup, durant ma session de redécouverte du jeu, je me suis amusé à ramasser toutes les étoiles de tous les niveaux dans l’ordre et je ne débloquais le niveau suivant qu’à la condition de tout nettoyer… Au point que quand j’ai vu la limite des 60 étoiles j’étais surpris et ai même pu battre le boss final en ignorant quasiment tous les niveaux du dernier biome, y compris le niveau de boss que j’aurais cru nécessaire, mais non.
Et là où je redoutais de devoir utiliser les contrôles au gyroscope pour la course de raie manta… Bah ça s’est finalement très bien passé ! Peut-être est-ce parce que les gyroscopes de la Switch sont bien plus réactifs que ceux de la première génération de Wiimote, mais là je n’ai pas eu ces moments de panique où je secouais la manette dans tous les sens pour me rattraper.
En fait, s’il y a un seul défaut que je peux pointer du doigt concernant Galaxy, c’est juste Mario Ressort, qui est toujours autant une plaie à contrôler et… Probablement sa faible difficulté globale, surtout après être passé derrière Sunshine et avoir souffert. Bon après, une bonne partie de ce sentiment doit venir du fait que Mario se contrôle comme un charme dans Galaxy et aussi et surtout l’introduction du saut tournoyant, qui change totalement la donne et offre une sorte de seconde chance si on se loupe, sans parler du fait qu’il n’y a pas d’obligation de se farcir un niveau que l’on n’aime pas si l’on veut progresser. Ça doit aider.
Concrètement, là aussi j’ai pulvérisé le jeu en moins de 6 heures, mais c’était principalement parce que je connaissais toutes les réponses à toutes les épreuves et donc que le sentiment de découverte que j’avais ressenti à l’époque n’était plus là.
D’ailleurs, c’est un peu ça qui me chagrine en y repensant, puisque plus jamais je ne pourrai m’émerveiller sur le jeu devant certains de ses moments les plus fous et c’est aussi pour ça que je suis un peu jaloux de ceux qui vont découvrir le jeu via la compilation. Eux passeront sûrement une dizaine, voire quinzaine d’heures à tout découvrir et seront choqués de voir toutes les idées les plus folles que la team de Yoshiaki Koizumi a pu pondre !
Par quel épisode commencer ?
Bon, concrètement je ne suis pas là pour faire figure d’autorité et vous êtes libres de commencer par celui qui vous tente le plus, mais personnellement, je vous conseillerais de faire d’abord Super Mario 64. Oui, c’est tout bête, mais parce que c’est le plus ancien, il lui manque certaines mécaniques qui sont indispensables aujourd’hui, mais aussi parce que ça n’en reste pas moins un excellent jeu.
Ensuite, je pense qu’il vaut mieux enchaîner par Super Mario Galaxy. Déjà parce que c’est le meilleur des trois, mais aussi le plus facile, puis finir sur Sunshine pour ne pas regretter sa Switch qui aura été encastrée dans un mur.