Pour beaucoup de joueurs, Suikoden est « ce » RPG. Celui dont tout le monde parle quand on parle des plus grands RPG de tous les temps, mais que très peu ont véritablement joué.

Développée par Konami, la série a connu une assez bonne vie, presque toujours fidèle aux consoles de Sony (si l’on enlève Tierkreis sur Nintendo DS et le pachinko, parce que Konami). Ce qui la démarquait des autres JRPG, c’était non seulement son ambition d’adapter le roman « Au Bord de l’Eau », classique de la littérature chinoise du XIVème siècle de Shi Nai’an, mais aussi ses 108 personnages jouables, que l’on pouvait recruter tout au long de son aventure.
Et contrairement à la plupart de ses confrères, Suikoden n’était pas particulièrement long, durant une trentaine d’heure tout au plus. Sa suite, elle, considérée comme un des meilleurs RPG de tous les temps, l’était encore plus (une vingtaine en ligne droite) grâce à son rythme soutenu et l’absence de longueurs.

En bref, si vous faites partie des gens qui n’ont toujours pas joué à ces jeux, sachez qu’il n’est pas nécessaire de dépenser plus de 200€ sur eBay : les deux premiers épisodes sont disponibles sur le PSN pour à peine plus de 5€ chaque (et 2,50€ en promo !), compatibles PS3 et PS Vita et le troisième pour environ 10€, uniquement compatible PS3.

Oh, et fun fact : saviez-vous que trois albums officiels étaient sortis au Japon et reprenaient les mélodies des premiers épisodes façon musique celtique, nommés Gensosuikoden Celtic Collection ? Ce n’est pas au niveau d’un Final Fantasy Celtic Moon, mais ça n’en reste pas moins de la musique celtique, donc ça tabasse bien et ça s’écoute non sans déplaisir au coin du feu. Autre fun fact : la jaquette américaine du premier Suikoden est reconnue pour être la plus immonde de la ludothèque PS1, non pas pour le style fantasy sous-Frazetta (ça reste un minimum classe), mais surtout pour l’absence de réflexion derrière le placement de chaque élément sur l’image. Sérieux, la composition est immonde.

Suikod

Benjamin « Red » Beziat