Il existe des choses que l’on désire plus que tout au monde sans jamais en soupçonner l’existence, mais qui deviennent évident la seconde où l’on pose les yeux dessus. Déjà, une suite à The Legend of Zelda : Breath of the Wild ? Carrément que oui ! Et en bonus, une préquelle qui explore plus en profondeur des personnages qui n’ont pas eu la possibilité d’exister au sein même d’un jeu que l’on adore ? Et avec la formule des Warriors en prime ? Alors d’une : on signe où ? Et de deux ? Je le veux de suite !

Pour le coup, on n’aura eu que deux mois à peine à attendre entre le moment de son annonce et de sa sortie – ce que je trouve plus que chouette, en vrai – et, en ce qui me concerne, à l’heure où j’écris ces lignes, je me fais violence en m’arrêtant de jouer au bout de seulement cinq heures pour vous écrire cette preview alors que je n’ai qu’une seule envie : continuer ma partie !

Je ne vais pas faire de faux suspens : je suis en train de passer un excellent moment sur Hyrule Warriors : L’Ère du Fléau et je vais vous faire part de la majorité de mes découvertes, ainsi qu’une assez grosse réserve. Il n’y aura pas de spoilers à proprement parler, puisque je ne vais parler en grande majorité que de ce qui a déjà été révélé et 2-3 trucs pas bien importants dans le grand ordre des choses, mais ledit truc sur lequel j’émettrai des grosses réserves est le genre de surprise que l’on aime bien garder pour le découvrir par soi-même (sauf si vous avez vu le trailer du Nintendo Direct Mini qui annonçait la démo et qui vendait la mèche) donc je mettrai une bonne grosse balise spoiler au cas où.

Robot Block !

Hyrule Warriors : L’Ère du Fléau est une histoire se déroulant 100 ans avant les événements de Breath of the Wild. Je ne vais pas non plus entrer dans les détails de l’histoire parce que spoilers et aussi et surtout au stade où j’en suis j’ai presque l’impression de n’avoir fait que l’introduction, mais s’il y a bien deux choses que j’ai noté, c’est la mise en scène de certaines des cutscenes qui sont bien plus dynamiques que dans Breath of the Wild avec des chorégraphies vraiment cool et la VF qui est toujours aussi cool (avec pas mal de voix que l’on a entendu notamment dans le film Dofus – ce qui est d’autant plus ironique que le thème principal du jeu ressemble à une musique qu’aurait pu composer Guillaume Houzé pour la bande-son du film, mais je digresse très fortement), même si j’ai aussi remarqué que la direction de certains acteurs était assez étrange. Je ne saurais dire pourquoi, mais certaines lignes soit manquent d’énergie ou bien sont légèrement à côté en termes de ton. Heureusement, ce n’est arrivé que deux ou trois fois et ce n’est concrètement que du pinaillage, puisqu’en dehors de ça la VF est excellente !

Oh et le petit Gardien fait évidemment penser à R2D2 et BB-8 de Star Wars, on ne va pas se le cacher.

Hyrule Warriors oblige, le gameplay n’est vraiment pas complexe et le but l’est tout aussi rarement. En gros, faut très souvent juste se balader sur les différentes cartes et taper sur les bons monstres pour gagner. Et, comme d’hab avec les Warriors, la situation et les objectifs peuvent changer à la volée, nous demandant de nous adapter rapidement, puisqu’il n’est pas impossible que l’armée adverse ne s’active pour capturer nos bases.

Le truc bien, c’est que l’on est rarement seul pour se battre et il est possible de changer de personnage à la volée pour pouvoir couvrir un maximum de terrain plus efficacement. D’ailleurs, l’autre truc vraiment bien, c’est qu’il est possible de mettre la partie en pause pour sélectionner nos personnages et envoyer ceux que l’on ne contrôle pas à d’autres endroits de la carte, un peu à la façon de Fire Emblem Warriors. Bon après, ça ne veut pas non plus dire que ces personnages feront le ménage à votre place, puisqu’ils ont le QI d’une huître, mais une fois positionnés, vous pourrez toujours appuyer sur un bouton pour reprendre le contrôle sans avoir à faire de longs allers et retours si vous étiez en solo.

D’ailleurs, en parlant des compagnons, vu que contrairement au premier Hyrule Warriors on ne se focalise que sur des personnages de Breath of the Wild, j’imagine que le cast final sera moins vaste que les 28 personnages de Hyrule Warriors Definitive Edition, mais la principale différence avec L’Ère du Fléau vient du fait que chaque personnage est vraiment unique. Mais genre vraiment.

Link armé d’une épée est plutôt classique avec son lot d’attaques qui couvrent les bases – ou bien avec la louche du bonheur que l’on obtient en précommandant le jeu et qui est tellement craquée au stade où j’en suis à force de la faire fusionner avec mes armes en réserve que ça en devient indécent. Mais dès que vous l’équipez avec une autre arme, comme la lance ou bien les épées à deux mains, Link devient carrément un tout nouveau personnage avec un lot d’attaques vastement différent ! Avec une lance il pourra se déplacer hyper vite sur le terrain et même faire des lancers téléportés à la Noctis de FFXV et avec l’épée à deux mains il peut faire des attaques surpuissantes qui drainent potentiellement sa vie s’il ne mange pas entre deux attaques et qu’il se fait toucher.

Impa, quant à elle, peut découvrir des symboles que cachent les gens et le leur voler, sachant que plus elle en accumule, plus elle pourra avoir de clones, au point d’avoir une armée de clones qui dévastent tout sur leur passage ! Revali, quant à lui, en plus d’avoir la meilleure musique du jeu (pour l’instant tout du moins), a carrément deux gameplays différents, selon qu’il soit au sol ou bien dans les airs !

Mais la plus unique est sans conteste Zelda, qui utilise la tablette Sheikah pour attaquer, sachant que chaque pression sur le bouton d’attaque conjure un type de sort différent. C’est hyper déroutant et je dois vous avouer que j’ai énormément de mal à la comprendre, mais entre les mains d’une personne plus intelligente, je suis certain qu’elle peut faire des ravages !

D’ailleurs, en parlant de la tablette Sheikah, tout le monde peut l’utiliser et là encore, le choix du personnage influera sur la façon dont sortent les sorts. Par exemple, Link balancera quelques bombes à la suite, là où Zelda sortira une bombe télécommandée qui crache des petites bombes avant d’exploser. La seule chose qui ne change pas d’un personnage à l’autre, c’est juste l’utilisation des quatre objets bonus que sont les trois baguettes élémentaires et la nourriture. Lesdites baguettes au passage ont une jauge de magie individuelle et se remplissent à condition de trouver des cristaux dans le décor.

Et en parlant de choses à trouver dans le décor (oui, c’est la preview des transitions foireuses, pardonnez-moi il se fait tard), en restant dans la tradition de Breath of the Wild, les Korogu sont de retour et il faut les trouver dans les décors ! Pour le coup, ils sont relativement bien planqués puisqu’ils ont tendance à se perdre parmi la centaine d’ennemis à l’écran et je ne suis pour l’instant tombé que sur un Korogu qui proposait une micro-énigme là où les autres se trouvaient un peu au pif, comme certains coffres cachés.

Lesdits coffres (transition toujours) contiennent aussi une tonne de matériaux qui seront surtout utiles en dehors des missions dans ce qui pour moi était une des plus grosses surprises de ce jeu : la carte du monde !

Ainsi, en dehors des missions, vous avez une tonne d’icônes sur la carte qui s’affichent. Ça peut tout aussi bien être des nouvelles batailles que des lieux utiles, comme la forge pour améliorer ses armes ou bien la caserne qui permet de faire grimper en niveaux les personnages retardataires par rapport à celui qui a le plus haut niveau, mais il y a aussi des « quêtes annexes ». Concrètement, ces quêtes consistent juste à réunir assez de matériaux et/ou d’argent pour qu’elles soient accomplies, mais vous voudrez les accomplir au plus vite car elles débloquent des nouveaux coups pour vos personnages, leur donnent un cœur en plus ou bien des recettes de cuisine. Le plus étrange, c’est qu’il ne s’agit que d’une bête carte avec des points, mais je suis devenu étrangement déterminé à tous les réaliser.

D’ailleurs, deux trucs génialissimes : notre petit Gardien vous montrera souvent les points les plus utiles pour bien progresser dans le jeu ou bien vous rappellera de passer par la forge pour vous débarrasser des armes en surplus (qui sont revendues si jamais l’inventaire venait à être trop plein quoi qu’il arrive). L’autre truc vraiment cool, c’est le détecteur à matériaux. S’il vous manque un truc pour accomplir une quête, il suffit d’activer le détecteur et il vous montrera quelle mission ou quelle boutique possède les matériaux désirés, en plus de même se permettre le luxe de surligner les matériaux à acheter s’ils sont en boutique !

Un autre moyen de débloquer des matériaux, c’est via les amiibo ! Rien de bien essentiel non plus et c’est généré aléatoirement. J’ai essayé cinq de mes amiibo Zelda et il n’y avait rien d’unique de débloqué… À part un balais brosse, ce qui m’a fait exploser de rire (d’ailleurs le jeu est aussi très drôle, souvent quand on s’y attend le moins) !

Enfin, les trucs sur lesquels j’ai des réserves : l’affichage du jeu en mode portable est… Pas vraiment optimal. C’est jouable, je ne vais pas dire le contraire, mais ça bave beaucoup et ça ne fait qu’empirer quand on regarde au loin. Pour le coup, si les rumeurs de Switch Pro s’avèrent vraies, je sens que ce jeu sera un de ceux qui bénéficiera au mieux du boost de performances. En mode Dock, le jeu tourne déjà comme un charme ceci étant dit.

Je case la conclusion maintenant, histoire que vous n’ayez pas à scroller dans le spoiler que je garde en réserve : vous aurez compris que ces cinq heures passées avec le jeu ont été plus que prometteuses pour l’instant ! Pour le coup, je ne saurais trop dire combien de temps de jeu il me reste, mais à moins d’un désagréable twist, je pense que le temps qu’il me reste sera plaisant ! Il me reste encore bien des mystères à résoudre et probablement bien des surprises à découvrir et j’ai bien hâte de mettre un point final à ce texte pour y retourner !

Et c’est là que je passe en mode « spoilers », avec un truc que j’aurais adoré découvrir par moi-même, mais qui m’a quand même fait plaisir malgré mes réserves. Je vous remercie d’être arrivé jusque là et vous encourage à quitter la page si jamais vous voulez vous préserver la surprise. Pour les autres, on se retrouve juste en dessous de la grosse image !

Alors oui, on peut contrôler les créatures divines dans L’Ère du Fléau ! Et c’est tout bonnement jouissif sur le moment, mais j’ai peur que ça ne finisse par vite tourner en rond si l’histoire repose un peu trop dessus.

En gros, il s’agit de sections de blow-them-all-up où l’on incarne des monstres géants faisant pleuvoir des lasers sur tout ce qui bouge. Les créatures sont grosses et bougent lentement et donc sont assez vulnérables. Pour l’heure, les missions consistaient juste à faire sauter tout ce qui bougeait et erm… Voilà. La visée au gyroscope n’est malheureusement pas assez précise, malgré la possibilité de recentrer le viseur d’une pression d’un bouton et c’est plus ou moins une sorte de petit moment rigolo, mais sans plus.

Et voilà. Cette preview est terminée ! Merci à vous de l’avoir lue jusqu’au bout, j’espère qu’elle vous aura plu ! Sur ce, je m’en vais explorer le Chapitre 3 et au delà !