Note : jeu fourni par l’éditeur.
Malgré le fait que je possède trois exemplaires du jeu, je ne peux me lasser de Bayonetta. Ce jeu est tellement bon et a redéfini une bonne partie du genre du jeu d’action en plus de catapulter Platinum Games jusque dans la stratosphère médiatique. Et donc, lorsque l’on m’a proposé de tester la version Switch de Bayonetta, j’ai tout de suite dit oui. Après tout, n’importe quel prétexte est bon pour tabasser de l’ange de manière ridiculowsome ! À noter que ce court article ne fera que relayer mes impressions sur le jeu, basés sur les trois petites heures que j’ai pu passer dessus, jusqu’au légendaire boss du Chapitre IV, ne l’ayant reçu que deux jours avant la rédaction de cet article. J’ai également reçu Bayonetta 2, bien évidemment, mais préférant me focaliser sur le premier avant de passer au second pour mieux en apprécier à nouveau les nouveautés (même si je l’avais déjà fait avec grand plaisir sur Wii U), je ne l’évoquerai pas ici et en parlerai plus en détail le jour de la sortie de ma double-critique.
Let’s Dance, Boys !
La première chose qui frappe, même huit ans après y avoir joué pour la première fois (aïe), c’est à quel point le jeu ne perd pas de temps pour nous balancer à la figure un moment blockbuster qui nous décroche la mâchoire. D’emblée, on nous fait chuter d’une falaise sur un morceau d’église, le tout en tabassant des anges à l’apparence monstrueuse au son d’une musique épique, ce qui résume plutôt bien l’ambiance globale du jeu. C’est fou, c’est grandiose, c’est incroyablement irréaliste et c’est surtout ultra jouissif.
Bayonetta se contrôle à la perfection, enchaînant esquives et coups de poings et de pieds dans un ballet mortel et élégant. Si vous y avez joué à l’époque ou bien avez joué à Transformers Devastation ou bien NieR Automata (que, si vous ne l’avez pas encore fait… Qu’est-ce que vous attendez si vous avez une PS4 ou un PC ?), vous vous sentirez comme chez vous. Avec les Joy-Cons, ça passe tranquillement et le jeu propose même des contrôles tactiles que l’on aura vite fait d’essayer avant de revenir sans plus attendre sur une manette tant ils paraissent gadget.
Un petit détail que j’ai remarqué également vient des costumes Nintendo, qui sont ici débloqués d’office (là où dans la version Wii U il fallait les acheter en farmant pas mal d’anneaux) et même si je hais de toute mon âme ces fichus QTE qui te demandent des réflexes de dieu parce qu’ils sortent littéralement de nulle part et te demandent de réagir en moins d’une seconde, il semblerait qu’ils aient ajouté des checkpoints plus généreux.
Un autre détail très sympa de cette version Switch vient des vibrations HD, qui sont exploitées à merveille, transmettant avec une subtilité peu vue ailleurs les vrombissements des voitures ou bien le choc des coups de feu. On aurait pu croire au portage fait à la va-vite pour se focaliser sur la suite, étant donné que celui-ci est donné gratuitement, mais il n’en est rien.
Enfin, la dernière grosse question qui vous taraude très certainement, c’est « est-ce que ça tourne bien » ? Et à celà je peux vous répondre un oui franc et heureux. De ce que j’ai pu faire, le jeu semblait tourner à un confortable 60 FPS et je n’ai rencontré aucune chute de framerate (ou aucune que je n’aurais remarqué, en tout cas). J’ai joué au jeu exclusivement en mode portable, faute de pouvoir docker la console, mais ça tourne comme un charme et je me suis bien éclaté tout du long.
Les seuls bémols que j’ai pu trouver sont inhérents au jeu de base, avec notamment la caméra qui fait un peu n’importe quoi dans les espaces exigus quand il n’y a aucune bataille en vue et les quelques légers problèmes de rythme que l’on ressent lorsqu’il ne se passe plus rien après des séquences complètement folles.
Dans tous les cas, pas besoin d’une critique élaborée pour vous dire que je vais m’amuser comme un petit fou dans les prochains jours. Après tout, j’y ai déjà joué et c’était un très bon jeu et donc je pourrais le recommander ici et maintenant, mais eh, on sait jamais. Peut-être que mes souvenirs du jeu ont été embellis par le temps et que je serai déçu… Ouais non, je pense que ça devrait aller et je vais très certainement jubile(us) plein de fois d’ici la fin de ce double marathon ensorcellant !
Dans tous les cas, stay tuned pour le verdict final et complet dans les prochaines semaines !
Benjamin « Red » Beziat