Comme vous l’avez probablement remarqué, je n’ai pas pu aller au Toulouse Game Show suite à un petit problème de dernière minute. En revanche, pour compenser et parce que j’avais quelques facilités pour y aller, j’ai pu faire le Tarbes Geek Festival, qui il me semble fêtait sa première édition cette année.
Dans mon compte-rendu du festival Animasia, je disais que l’équilibre entre grand festival et trop grand festival était difficile à atteindre et la grande majorité des conventions que j’ai pu faire récemment souffraient de leur problème de surpopularité. Du coup, aller à un festival comme le TGF, bah c’est super rafraîchissant, puisque c’était un petit événement qui n’avait pas trop attiré les foules dès les premières heures (et qui a considérablement grossi dans l’après-midi).
Après, je tiens à préciser qu’à cause de circonstances qui sont extérieures à ma volonté, je n’ai pu rester que quatre heures sur le salon, donc je n’ai pas pu pleinement profiter de ce qu’il y avait, même si, du fait de sa petite taille, on a quand même largement eu le temps de faire cinq fois le tour.
Festival des sens
Donc oui, le Tarbes Geek Festival était assez petit. En même temps, c’est normal : il faut que l’orga’ commence doucement à se préparer à ce terrible et stressant exercice annuel et m’est avis que la ville n’avait pas trop envie d’organiser un truc immense sans preuve que les bénévoles savaient gérer ce genre d’événement. Du coup, on se retrouvait avec quatre espaces : la salle principale, qui abritait la majorité des stands, la zone gaming, avec du Just Dance/Smash/Mario Kart à gogo, la scène, où avaient lieu une bonne partie des conférences et autres animations (dont un quizz auquel j’ai pu participer à la bourre et quand même rafler la moitié de la mise ♪ #StillKingOfTheNerds) et une partie buvette où les gens avaient suffisamment d’espace pour se poser et boire/manger en toute tranquillité.
Mais le truc qui m’a fait le plus plaisir, c’est le pourcentage de boutiques d’artisanat/artistes/développeurs par rapport aux stands plus « commerciaux » (featuring le classique stand de sabres japonais), car ils étaient beaucoup plus nombreux qu’à l’accoutumée. Alors certes, ce qui était proposé ici ne changeait pas d’un poil par rapport à d’autres événements (après tout, quand on a fait au moins trois gros événements + le Stunfest et les Geek Faëries, on les a plus ou moins tous faits), mais ça restait plus qu’appréciable de pouvoir rencontrer des artisans et voir les choses qu’ils pouvaient produire.
Niveau invités, la liste n’était clairement pas la plus folle de l’année, mais ça restait honnête, surtout avec Daniel Ichbiah (journaliste ayant collaboré avec des pointures du high-tech et auteur de la biographie de Alexey Pajitnov, créateur de Tetris) et un Newtiteuf visiblement rôdé à l’exercice de rencontrer son public et qui le fait carrément bien. Après, je dois avouer que j’en connaissais aucun autre, à l’exception d’une personne à la réputation plus que douteuse et qui me fait me demander si l’organisation savait qu’elle avait invité une personne adepte du harcèlement ciblé et utilisant ses fans comme un bouclier et une lance tel un Cyril Hanouna du Net… Enfin bref, en dehors de ce petit détail, on sentait que la plupart des personnes ont répondu présent pour le plaisir de venir et soutenir l’association, ce qui était plutôt sympa de leur part.
Avec le Tarbes Geek Festival, le Sud-Ouest se pare d’une nouvelle convention forte. Bien évidemment, cette année n’était pas la plus folle pour la ville, mais pour une première édition, bah ça promet carrément ! Et pour moi, je dois avouer que le fait qu’il s’agissait d’un petit événement était plus qu’une bonne chose, car je n’avais pas à passer des plombes à traîner des pieds pour faire dix mètres et il était assez facile de discuter avec les gens présents, ce qui était plutôt cool. Je sais déjà que les prochaines années réservent à l’association Joystick de bien belles choses s’ils jouent bien leurs cartes et qu’ils permettront aux gens du coin de vivre un truc vraiment sympa, d’autant plus que pour l’instant l’équilibre stand/animations par rapport au prix était largement positif. Bref, si je peux le refaire l’an prochain, j’y reviendrai avec grand plaisir !
Benjamin « Red » Beziat