La critique peut être utilisée à plusieurs buts. On peut écrire une critique pour se défouler sur quelque chose que l’on n’a pas aimé tout comme on peut passer son temps à chanter ses louanges. Ou bien on peut essayer de donner des conseils pour améliorer les choses, si tant est que la personne/organisation visée y est réceptive. Heureusement, je suis tranquille de ce côté-là, puisque Mandora est très souvent à l’écoute des critiques et ne va pas tout balayer sous le tapis en faisant genre que e n’est pas là. Et je suis encore plus tranquille sous d’autres aspects, puisque j’ai passé un très bon moment au Bordeaux Geek Festival. Si je devais comparer avec d’autres salons, ce n’était pas non plus le meilleur auquel j’ai participé, puisqu’il y a encore pas mal d’efforts à faire pour améliorer l’ensemble et de petits détails à corriger… Mais en même temps, faut dire qu’il s’agissait littéralement de la première véritable édition du salon. Oui, puisque comme je l’avais entendu au détour d’une conversation et que je peux valider, l’édition de l’an dernier n’était qu’un prototype et plus ou moins une “Édition Zéro”. Et là, ça se sentait encore que le salon n’était qu’à ses balbutiements et c’est pourquoi je vais me montrer légèrement critique, mais toujours dans le but de faire que l’édition de l’an prochain défonce des ours à mains nues.

(Note : Parce que je n’ai pas de réflexes de photographe, les images proviennent du compte Twitter du festival)

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Les aspects positifs : L’ambiance

Sur ce point-là, je ne peux qu’être subjectif. Étant moi-même bordelais, je peux dire que j’ai passé un excellent moment pour la simple et bonne raison que je ne pouvais faire quinze pas avant de tomber sur quelqu’un que je connaissais et entrer dans un groupe de discussion, donc niveau ennui, il était très rare qu’il pointe le bout de son bec.

Et même en dehors de tout ce qui concerne mes interactions avec les gens, le salon était plutôt agréable à parcourir. Alors certes, il y avait tellement de bruit que même au moment où j’écris ces lignes j’ai encore les oreilles qui sifflent, mais le salon était beaucoup moins éreintant que l’an dernier (je me souviens encore du stand Just Dance qui l’an dernier noyait près d’un quart du hangar et empêchait aux gens de communiquer entre eux).

Le staff

Parce que l’ambiance était des plus conviviales, ça ne pouvait avoir qu’un impact positif sur les bénévoles, qui, même si je les voyais courir partout, restaient de très bonne humeur. De plus, le fait qu’ils faisaient des rotations dans les rôles et les zones à surveiller chaque jour devaient très certainement leur garantir d’éviter de sentir une immense routine s’installer (même si elle est inévitable, changer de zone un jour sur l’autre peut rendre l’expérience plus agréable, surtout si on passe d’un espace bruyant à un endroit plus calme). Et si jamais on avait une demande à faire ou un problème, c’était résolu rapidement.

Les animations

Peu importe où vous regardiez, il y avait de quoi faire pour tout le monde. Il y avait du jeu de plateau dans un coin, du jeu vidéo compétitif dans l’autre, des expositions d’artistes plus que talentueux (dont Mr. Garcin, que je regrette n’avoir pas eu le courage de rencontrer et des artistes de chez DC Comics), des coins à dédicaces et des conférences. J’ai même assisté à un concours de dessin assez débile où des artistes devaient dessiner sur des sujets particulièrement vagues avec des handicaps tous plus stupides les uns que les autres, des quizz sur lesquels j’ai montré que je passais beaucoup trop de temps à engranger des “connaissances de l’inutile” à force de gagner (au point de me faire bannir d’un quizz pour offrir une chance aux autres candidats… Et j’en suis particulièrement fier) et j’ai aussi joué à une sorte de balle au prisonnier avec des arcs… Bref, il y avait clairement de quoi s’éclater.

La taille

Contrairement à l’an dernier, le salon était grand. Pas aussi grand qu’un Toulouse Game Show ou qu’un Japan Expo, mais il était bien plus grand que lors de l’édition précédente, ce qui était une excellente chose. Et on avait suffisamment d’espace pour circuler, ce qui, comparé à d’autres salons de plus grande envergure, était une bénédiction. Alors certes, ça pouvait bouchonner du côté des points d’intérêt majeurs, mais le côté un peu chaotique et labyrinthique du salon permettait de très facilement s’en dégager pour trouver un chemin alternatif sans avoir à faire des détours de quinze kilomètres (coucou Paris Manga et ses allées rectilignes)

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L’eSport

Fortement mis en avant, l’eSport a fait une entrée remarquée, avec non moins de trois espaces entièrement consacrés. Grâce à un partenariat avec le Meltdown, on avait donc une partie dédiée à League of Legends, une à Hearthstone et une scène principale où étaient diffusées les finales de tous les tournois. Il y avait aussi un peu plus loin le TCT (une asso locale spécialisée dans les jeux Nintendo un minimum compétitifs) qui proposait des tournois, même si ceux-ci semblaient se faire “en interne” et n’étaient pas réellement mis en avant, mais j’y reviens très vite.

Les tarifs

Dix euros la journée, quinze les deux et vingt les trois, sachant que le billet donne aussi accès à la Foire Internationale de Bordeaux juste derrière, c’est plus qu’honnête. Personnellement, ayant eu droit à un passe presse, je n’ai pas eu à débourser un rond, mais quand on compare avec d’autres salons, les tarifs dégressifs sont plus que généreux.

Les boutiques

Les personnes les plus habituées aux salons n’y font plus attention ou bien soupirent en les voyant, mais les boutiques sont essentielles à la vie d’une convention et permettent d’éviter au prix du billet de doubler, voire tripler. Et ici, j’étais ravi de voir que non seulement elles étaient pas trop nombreuses, mais aussi mises plus ou moins à l’écart du reste, ce qui est cool pour la personne les portant en horreur. Après, le petit bémol était que ça a du porter préjudice aux créateurs indépendants et aux ateliers de confection d’objets amateurs, puisqu’ils étaient logés à la même enseigne et donc étaient presque invisibles… Néanmoins ils apportaient une diversité que je retrouve rarement ailleurs, ce qui était plutôt cool et me donnait envie d’aller dans ce coupe-gorge financier.

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Le problème : Les transports et le lieu

Alors là, il va me falloir être très clair et dire que ce problème n’est aucunement lié à l’organisation, mais plus à des éléments externes qui ont pas mal porté préjudice à l’événement.

Pour les non-bordelais, il faut que vous sachiez que le Parc des Expositions est situé en périphérie de Bordeaux. Mais genre très loin. Dans un sens, si vous y allez en voiture, c’est idéal, puisque vous ne lutterez pas pour trouver une place de parking (car le parking est monstrueusement grand), mais si vous y allez en tram… Bon courage.

Car le réseau de trams a la très fâcheuse tendance à réduire de moitié la circulation passé un certain point de la ligne (histoire de faire des rotations plus rapides en centre-ville). Or, le Parc des Expos est situé au terminus d’une de ces lignes, faisant que le dimanche seul un tram sur deux circule jusqu’à cette destination exotique. Oh, et histoire de rajouter un peu plus de fun dans cette formule, il y a deux fois moins de trams le dimanche. Et histoire de rajouter encore plus de fun à la formule, le lundi était férié, donc les horaires étaient eux-aussi calés sur ceux d’un dimanche normal, faisant qu’en dehors de samedi, aller au BGF le matin avant l’ouverture était un calvaire sans nom, résultant en moi devant faire touuuut le trajet du tram à pied depuis le terminus prématuré utilisé pour faciliter les rotations parce que les trams étaient espacés de TRENTE MINUTES et donc étaient forcément pleins à craquer vu l’affluence. Bref, trois kilomètres à pied à rajouter au compteur de ceux parcourus dans le salon.

Suis-je en droit de blâmer la ville de Bordeaux et le réseau de trams et bus pour mes petits problèmes persos ? Bah carrément, puisque je n’ai clairement pas été le seul dans cette situation. On a été au moins dix-mille (sur vingt-trois mille visiteurs au total) à soit devoir marcher pour aller là-bas, soit suffoquer dans des trams dans lesquels ont ne pouvait pas entrer ou sortir. Et c’est sans compter sur les personnes qui comptaient aller à la Foire Internationale, qui elle attire beaucoup plus de monde à cause de sa nature plus généraliste ! La ville s’est tiré une monstrueuse balle dans le pied en oubliant ces deux événements qui auraient potentiellement pu lui rapporter plus de revenus. C’est juste débile… Enfin bref.

Les points à perfectionner : les invités

Je ne vais pas remettre en question la teneur des invités, puisque je ne suis pas en droit de le faire (et puis j’aime bien ceux que je connais). En revanche, la manière dont ils étaient mis en avant était des plus étranges.

Dans un pur soucis de circulation, ils faisaient leurs dédicaces dans le second hangar. Le soucis, c’est que ce second hangar était absolument triste. Pas beaucoup de bruit, toutes les animations de ce hangar étaient dans des salles, et beaucoup de vide. En fait ce hangar était plus utilisé pour le servir d’espace de pause au staff, la presse et les invités, faisant que le visiteur n’avait pour lui que les dédicaces et les conférences (et l’airsoft et une sorte de football où l’on est enfermés dans des bulles)… Bref, à moins d’être un amateur de ce que l’endroit avait à proposer, c’était presque que du vide et un endroit “mort” (ce qui n’était pas forcément un mal si on se plaçait du point de vue d’un gars voulant un minimum de silence).

Du coup, du point de vue du visiteur, bah on avait juste l’impression que les invités étaient parqués là sans trop savoir quoi en faire. Après, je ne sais pas comment les invités ont ressenti tout ça, mais j’imagine que malgré le soulagement d’être au calme, l’absence de vie des lieux devait un peu peser.

Mais le point concernant les invités qui m’a plus particulièrement dérangé concernait Monsieur Plouf, qui n’avait pas été annoncé de par son statut de gagnant des BGF Awards (j’y reviens) et qui a débarqué sur le salon le dimanche soir pour devoir repartir à l’aéroport le lendemain midi. Pourquoi ? Pour le coup, je ne le saurai probablement jamais, mais faire un aller et retour entre l’Autriche et la France pour ne rester qu’à peine une vingtaine d’heures alors qu’un salon dure trois jours, ça fait un peu mal. Et parce qu’il n’avait pas eu la possibilité de mettre suffisamment en avant le fait qu’il serait présent sur le salon, peu de gens sont venus pour le voir. Bien évidemment, je ne suis pas dans la tête de Monsieur Plouf, donc je ne peux pas penser pour lui, mais si j’avais été à sa place, même si j’aurais passé du bon temps sur le salon, je ne pourrais m’empêcher de l’avoir un minimum mauvaise de ne pas avoir pu profiter un peu plus du salon ou bien même un peu de la ville.

Les petits problèmes techniques

Bien évidemment, il est impossible que tout se passe exactement comme prévu, et pour le coup, je suis tombé sur deux problèmes mineurs le premier jour qui ont vite été corrigés et n’étaient plus à signaler le lendemain. Du coup, c’est juste une question de ne pas oublier de penser à ça l’année prochaine pour ne pas le reproduire. Le problème en question concernait la file d’attente au début du salon, qui était assez chaotique. Il aura fallu une trentaine de minutes pour créer une ligne organisée. D’ailleurs, petit conseil si jamais vous organisez un événement ou comptez en faire un qui rameute du monde : balisez clairement le terrain, car une foule, c’est un liquide qui s’éparpille s’il n’est pas contenu.

L’autre problème qui m’a été un peu plus préjudiciable était un problème technique concernant la scène eSport qui a tout décalé et qui a été résolu au bout de trente longues minutes. Personnellement, je comptais participer au Quizz des Gamers et ensuite filer à une conférence tenue par des membres du studio Black Flag et d’autres développeurs à propos de la création de jeux. Et le problème a fait que j’ai loupé la conférence dans son intégralité. Donc là, la faute me revient en très grande partie, puisque ça concernait mon planning perso, mais l’absence de technicien a ruiné mes chances de mener la journée comme je l’entendais. Heureusement le problème a été résolu le lendemain, mais c’est une erreur qui aurait pu facilement être évitée.

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L’eSport

Mettre l’eSport en avant, c’est bien, mais mettre en avant des jeux qui attirent les foules, c’est mieux. Parce que le Meltdown Bordeaux était un des plus gros partenaires du salon, toute la comm’ était orientée sur Hearthstone, LoL et Counter-Strike Go, alors qu’il y avait d’autres jeux qui faisaient eux aussi une apparition. Il a fallu que je sois présent sur les lieux pour comprendre qu’il y avait un tournoi de Street Fighter V, et j’en ai été étonné, puisque je ne l’avais vu nulle part ! C’est assez dommage, puisque la mise en avant des autres jeux compétitifs qu’étaient Street Fighter V, Super Smash Bros for Wii U, Mario Kart 8 et Pokkén Tournament aurait pu attirer plus de gens, puisque pour savoir qu’ils étaient présents, fallait faire quelques recherches. Et ils étaient cantonnés aux stands du TCT, ce qui rendait les tournois sensiblement confidentiels.

Et c’est sans compter sur le tournoi de PES, qui s’est tapé un bide monumental parce que… Bah c’est un jeu de foot. J’avais tellement de peine pour l’animateur du tournoi quand il a demandé qui était venu regarder le match et que deux mains se sont levées sur la centaine de personnes présentes (qui étaient venues pour le Quizz des Gamers qui avait pris du retard à cause des problèmes techniques, du coup). Alors certes, l’Euro va pointer le bout de son nez, mais quand on parle de “festival geek”, PES est la dernière chose à laquelle on pourrait penser tant personne n’en a visiblement rien à cirer. Si le tournoi avait eu lieu directement à la Foire Internationale, ses chances de succès auraient été plus grandes et ça aurait libéré un espace pour proposer du contenu qui soit plus intéressant pour le public visé par le festival. Tous les plus grands joueurs de jeux de baston au monde débarquent en France cette semaine pour le Stunfest. Il aurait été carrément judicieux d’en profiter pour aussi les ramener sur Bordeaux pour s’affronter sur ces jeux-là.

Les BGF Awards

En dehors des problèmes liés aux invités, la mise en avant de ces Awards était quasi inexistante, au point de donner l’impression que ce n’était qu’un truc au lieu du Truc. De plus, la sélection des personnalités nommées semblait totalement arbitraire. Qui étaient la plupart de ces personnes ? Je l’ignore. Alors certes, j’en connaissais quelques uns (et aucun d’entre eux n’a gagné), mais rien ne me poussait à aller découvrir leur travail et aucun de ceux qui étaient nommés et que je suivais ne mettait en avant leur participation, faisant que les gagnants étaient probablement ceux qui se sont donnés la peine de partager le lien auprès de leurs fans (ce qui rend aussi le concours vain, puisque si un vidéaste avec une immense fanbase met en avant sa candidature, il est quasiment assuré de gagné face à une “jeune pousse”).

Le principe des Awards n’est pas mauvais en soi, mais il faut lui donner beaucoup plus d’importance et communiquer plus efficacement dessus.

Le planning et la lisibilité des lieux

C’est encore une fois un tout petit détail, mais le programme était difficilement lisible. C’est absolument stupide, mais la grille de l’emploi du temps manquait de clarté, faisant que certaines indiquées semblaient avoir lieu à 13h15 alors qu’elles l’étaient à 14h. Je n’ai heureusement rien loupé, mais c’était aussi parce que je n’avais pas d’inclinations particulière envers les événements proposés. Les différentes scènes aussi manquaient de lisibilité, puisque ce que l’on aurait pu penser comme étant la scène principale était en fait la scène eSport (et la scène principale était deux fois plus petite). Heureusement, il y avait des plans tous les vingt mètres (et j’aurais bien aimé des autocollants « Vous êtes ici » sur chacun d’entre eux, d’ailleurs, puisque les plans étaient inclinés différemment par rapport à l’entrée des visiteurs, faisant que l’on avait besoin d’aligner deux neurones pour savoir où on était).

Les boutiques “doublon”

Même si le nombre état beaucoup moins impressionnant que dans un Japan Expo et qu’ils étaient réunis dans la même zone, je ne pouvais que tirer la tronche en voyant trois boutiques quasiment identiques ou bien l’habituel stand de “Sabres Japonais” (qui sont ironiquement interdites en extérieur et potentiellement confisquées à la sortie). Après, ce n’était pas catastrophique non plus, mais j’espère juste ne pas voir leur nombre gonfler d’ici l’an prochain.

L’absence d’âme du second hangar

J’en ai déjà parlé un peu plus haut en évoquant les invités, mais le second hall utilisé pour le staff les invités et les conférences était vide. En tant que zone de repos, c’était parfait, mais pour attirer les gens, il faut donner l’impression que le lieu soit vivant, autrement beaucoup ne font qu’y jeter un oeil depuis le seuil de la porte avant de faire demi-tour. L’atmosphère y était radicalement différente du hall principal et ça conférait en l’ensemble une ambiance un poil sinistre.

“Pas assez Bordelais”

Le petit détail qui m’a le plus fait tiquer sur ce festival, c’était son absence d’identité. Le Stunfest, c’est un festival de hippies où l’on se couche sur des transats pour mater des duels de titans. Les Geek Faëries, c’est un festival de hippies encore plus hardcore où l’on se balade dans un parc le jour et où l’on chante des chansons en étant totalement bourré et on joue à du JdR la nuit. Animasia (organisé par la même asso que le BGF), c’est un festival avec un énorme focus sur la culture asiatique et un peu de jeu vidéo. Mais le Bordeaux Geek Festival ? Bah cette année, j’avais juste l’impression que c’était un Japan Expo bis. Un Toulouse Game Show bis. Est-ce un mal ? Pour celui qui n’a pas fait de convention, bien évidemment que non. Mais pour un gars qui y est rôdé, on a juste l’impression d’être dans un festival comme un autre. Il lui manque ce petit grain de folie qui le ferait se démarquer des autres et aussi le rendre encore plus bordelais qu’il ne l’est actuellement. Certes on a GussDX, Jygmé, certes on a le TCT, certes on a l’UBB, Cap Sciences, Leo Davis, Loutre-Monde et Alain Juppé (que j’ai loupé parce que je ne savais absolument pas où il était), mais il manquait ce liant qui aurait pu donner une identité 100% bordelaise au salon. Comment résoudre ce problème ? Pour le coup, je ne saurais dire, puisque c’est une question de feeling. Mais m’est avis que ça viendra.

On pourrait penser que j’ai passé un moment plus désagréable qu’autre chose avec tous ces petits problèmes, mais c’est tout à fait le contraire ! Cette édition du BGF était plus que bonne car mes attentes n’étaient pas astronomiques. Rappelons que l’on en n’est qu’à la première véritable édition du salon et qu’il reste encore énormément de choses à faire avant que l’on aie le salon parfait (même si certains râleront sûrement dans cinq ans en disant que le salon n’est plus aussi bien qu’avant), donc le bilan est plus que positif. Est-ce que j’y irai l’an prochain ? Si j’habite encore dans la région, absolument ! Après tout, ce genre de festival est aussi l’occasion de revoir des amis que l’on n’a plus revu depuis des mois/années et étant un habitant de Bordeaux, même si les animations venaient à être moins nombreuses, je passerais toujours un excellent moment en discutant et en créant de nouveaux contacts. Bref, si les petits problèmes que j’ai mis en avant sont résolus et que le salon gagne encore plus en espace et vie, ça sera tout bénef !

Benjamin “Red” Beziat