« Oh non, Red ! Ne me dis pas que tu as cédé à la mode des Tops 10 ! En plus le sujet est plus que clickbait, là… Avoue que tu fais ça pour l’argent ! »

Mais c’est que c’est mal me connaître ! C’est vrai que ça fait… Bien des années que je n’ai pas fait de top 10, mais j’ai toujours aimé ce format, bien avant qu’il ne soit utilisé pour tout et n’importe quoi. C’est simple, rapide et efficace et ça me permet de m’exprimer sur des sujets assez vaste de manière assez ludique. Après, rassurez-vous, je ne vais pas non plus en faire toutes les semaines au point que d’ici l’an prochain vous vous retrouveriez avec un « Top 10 des moustaches dans le jeu vidéo » (de toutes façons, c’est le Dr Wily qui l’emporte). Là, c’est juste qu’avec la sortie imminente de Pokémon Soleil et Lune et les designs hyper badass que l’on a pu observer au fil des leaks et révélations de The Pokémon Company, mon top a vite changé d’ordre. Et en temps normal, je ferais bien un Top 10, mais m’étant retrouvé avec 56 Pokémon sur ma liste préliminaire et ayant pas envie de faire un tri trop violent, j’ai décidé exceptionnellement de faire un tope 20. En même temps, c’est Pokémon, donc forcément qu’il y a le choix.

Établir cette liste était également assez révélatrice de mon affect pour les différents épisodes de la série, puisque la seconde, cinquième et sixième génération ont été celles qui m’ont fait sélectionner le plus de créatures (douze, douze et treize candidats sur la liste définitive), tandis que la troisième… Je ne l’avais pas aimée du tout à l’époque et ça se ressent, car seuls trois Pokémon étaient sortis du lot avant d’être poussées en dehors du top 20. La première génération, elle, ne s’en est tirée qu’avec sept candidats, tandis que la quatrième en avait cinq. Et oui, j’inclus aussi des Pokémon de la septième génération, car un d’entre eux m’a tout particulièrement tapé dans l’oeil au point d’être catapulté assez haut dans la liste finale.

À noter que ce top ne prend en absolument aucun cas la composante stratégie du jeu, car je ne joue aux jeux quasi-exclusivement que pour le plaisir du jeu et passer des heures à découvrir le genre de situations et scénarios que Game Freak nous pond à chaque épisode. Donc chaque Pokémon sera ici pour son look ou l’histoire qui lui est liée de manière personnelle et je pense que certains de mes choix vont vous montrer certaines facettes de ma personnalité.

Sans plus attendre, voici la liste :

20 : Démolosse

demolosse

Si vous avez lu le premier épisode du Panthéon, vous aurez assez vite vu que j’éprouve une fascination pour les « bad guys ». Quoi de plus naturel donc pour ouvrir le bal qu’une personnification du démon ? Malosse est le genre de bad guy qui essaye beaucoup trop fort de paraître méchant alors qu’il n’est que mignon. Démoosse, lui, n’essaye même plus. Il est juste ultra maléfique sans avoir à faire autre chose que prendre la pose. Bon, par contre, Méga-Démolosse, c’est juste un peu too much, mais Démolosse normal a un design absolument dingue… Juste, pas assez pour aller plus haut dans la liste.

19 : Zebibron

zebibron

En y repensant, il est assez drôle de constater que la cinquième génération n’est plus ou moins qu’un copier/coller de la première en changeant les genres et en retrouvant cette simplicité de design qui avait fait la force de Rouge et Bleu. Zebibron peut donc être considéré comme un clone de Ponyta… Et ce n’est pas un mal, puisque je n’ai jamais totalement accroché au design de Ponyta, qui faisait trop « simple » pour être intéressant. Ici, la thématique de l’électricité ressort totalement dans le design sans donner l’impression d’être surchargé, ni trop simple. De plus, le côté rondouillet le rend bien plus agréable à l’oeil que son évolution, ce qui est toujours cool.

18 : Ponchien

ponchien

Alors oui, il y a « design simple, mais recherché » et « design simple, car flemmard » et Ponchien se retrouve carrément dans la seconde catégorie, car il ne ressemble qu’à un de ces chiens-serpillère que les personnes les plus « sophistiquées » prennent et traînent en concours de beauté. C’est complètement débile, et j’adore ça. Je dois avouer que j’hésitais entre Ponchien, Poichigeon et Couaneton ( que j’avais affectueusement renommé Canard WC par pur éclat de maturité), puisque les trois sont absolument ridicules, mais Ponchien l’emporte parce qu’il représente quand même assez bien cette génération. Stupide, mais ô combien efficace.

17 : Lougaroc (Forme Nocturne)

lougaroc

Il ne m’a pas fallu longtemps pour succomber au charme de Lougaroc. Un Pokémon loup-garou ? Qui ressemble de surcroit à un punk ? Mais carrément ! Certains diront qu’il ressemble un peu trop à Zoroark, et je suis avec eux, mais quelque chose d’indescriptible fait que je le préfère au Maître des Illusions. Probablement la coupe de cheveux.

16 : Mimiqui

mimiqui

Mimiqui semble faire partie de ces Pokémon créés spécifiquement pour vendre des peluches en masse…. Et ça marche totalement sur moi, puisque j’en veux dix alors que je n’ai toujours pas eu l’occasion de l’utiliser en combat. Il faut dire que le côté pathétique de cette créature, prête à tout pour être aimée des gens en se déguisant comme le Pokémon le plus populaire de la galaxie, a de quoi attendrir. Moi qui ai cette fâcheuse tendance à aimer les histoires mettant en scène des losers, bah ça me parle.Manipulation émotionnelle quand tu me tiens…

15 : Carapuce

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1998. Des centaines de milliers d’enfants autour du monde sont confrontés au premier plus gros choix de leur vie. Carapuce ? Salamèche ? Ou Bulbizarre ? Je ne me souviens plus vraiment si c’est moi ou ma soeur qui avait mis la main en premier sur la cartouche de jeu, mais j’ai ce vague souvenir d’avoir été celui qui avait choisi Carapuce, probablement influencé par le Gang des Carapuces du dessin animé, ou bien juste parce que l’on avait pris la version Bleue et que Tortank avait l’air trop cool. Ma mémoire me fait défaut sur le timing des événements. Quoi qu’il en soit, on avait choisi la pitite tortue cracheuse de bubulles et on l’a un peu regretté une fois arrivés à Carmin-sur-Mer et que l’on s’est fait défoncer par le Major Bob et son /$%0# de Raichu…

14 : Scalproie

scalproie

La cinquième génération a été le Théâtre de la Stupidité (coucou Sorbébé et les Pokémon cités un peu plus tôt), mais aussi, paradoxalement, de la stupidité que l’on pourrait confondre facilement avec du Génie, car en dehors de Cizayox, on n’avait pas eu de Pokémon de type Acier qui aie l’air badass. Certains objecteront en me sortant Mysdibule, ce à quoi je répondrai « certes, mais pas vraiment ». Là, avec Scalproie, on a le point culminant du badass, car il ressemble tout simplement à un héros de sentaï japonais ! Un Protecteur de la Justice qui se battrai pour faire perdurer le Bien. C’est absolument stupide, mais ça fonctionne totalement sur moi.

13 : Dimoret

dimoret

J’ai pas mal hésité entre Farfuret et Dimoret, car Farfuret est cool et Dimoret en fait techniquement un peu trop, niveau design, mais Pokkén Tournament m’a vendu l’évolution en étant à la fois mignon et menaçant (en plus d’avoir un voix proche de Klonoa, ce qui est toujours un plus). Pour le coup, c’est son style de combat rapide et efficace qui me fait craquer et il m’a accompagné dans tous mes matchs.

12 : Héricendre

hericendre

Il ne fait aucun doute que la seconde génération nous a offert quelques uns des meilleurs designs de la série, et cela s’est vu dès ses starters, qui sont tous les trois très bons. Héricendre était là pour remplir le quota de mignon dans le trio et son design en atteste tout particulièrement, puisqu’il peut être dessiné en mois de  dix traits. C’est sa simplicité apparente qui fait son charme et le fait qu’il puisse se protéger en projetant des flammes dans son dos le rend particulièrement intéressant.

11 : Pandespiègle

pandespiegle

On continue dans la thématique des bad guys mignons avec Pandespiègle, pour qui j’ai eu un coup de foudre particulièrement violent. D’une : c’est un panda, ce qui est déjà un très bon point. De deux : ça joue les durs en prenant constamment une pose condescendante. De trois, il a constamment une feuille dans la bouche pour se donner un air rebelle. Et de quatre : il est absolument adorable ! Personne ne peut le prendre au sérieux et c’est bien normal, puisque malgré ses airs de dur, il est juste très gentil, et ça, c’est une tonne de bons points de gagnés de par chez moi ♪

10: Lucario

lucario

Alors oui, on attaque le Top 10 par un choix qui semble évident. Et si ça semble être une évidence, c’est déjà la preuve que Lucario est ultra populaire. Lucario fait partie de ces Pokémon conçus pour être badass, avec une attitude de loup solitaire et une puissance qu’il n’utilise que si nécessaire car elle est bien trop grande pour être utilisée pour le mal. Certains disent qu’il est un peu trop « edgy », trop « dark », ce qui est loin d’être faux, puisque son attitude et ses pics sur les mains crient edgelord fait pour plaire aux ados aimant le métal. Et même si je n’ai pas été un « edgelord », Lucario est apparu pile au bon moment pour me convaincre… Et c’est sans compter sur le fait que bien utilisé, il devient absolument redoutable dans Super Smash Bros (mêem si Fox le défonce allègrement, on ne va pas se cacher). Ça contribue pas mal à son succès dans mon coeur.

9 : Ossatueur (Forme d’Alola)

ossatueur

Ossatueur était déjà une valeur sûre dans la série, mais sa forme d’Alola l’a rendu encore plus indispensable dans mon équipe. Il a l’air absolument menaçant avec ses nouvelles couleurs et marques sur le crâne et le fait que l’os avec lequel il jongle est désormais en feu et qu’il l’utilise pour imiter les danses traditionnelles des îles le rendent encore plus cool qu’avant. Encore une preuve des bienfaits de la remasterisation des vieilles choses, qui parfois rendent encore meilleurs des choses qui étaient déjà excellentes auparavant.

8 : Kaiminus

kaiminus

Encore un autre starter de la seconde génération qui se retrouve dans la liste, je sais. Mais ça montre à quel point elle était cool ! Héricendre était le quota de « force tranquille » du trio, Kaiminus, lui, est la boule d’énergie qu’il est difficile d’arrêter. Il suffit juste de regarder le sourire complètement stupide qu’il a sur le visage pour que l’on sourit à notre tour. Encore une fois, mes souvenirs sont flous, puisque je ne sais plus si j’avais pris Kaiminus ou Héricendre sur la Version Or avant de prendre l’autre sur la version Cristal, mais je me souviens des débats dans la cour de récré sur la suprématie d’Alligatueur. Personnellement, quand il s’agit de choisir, j’ai toujours privilégié les Pokémon mignons par rapport aux monstres, donc Kaiminus reste le Pokémon dominant dans mon coeur. Ça et puis il a l’air tellement heureux que ça me rend heureux de le voir heureux.

7 : Amphinobi

amphinobi

Une autre évidence. Amphinobi est l’incarnation même de la classe et je dois avouer que je ne m’étais pas attendu à voir le petit Grenousse évoluer comme ça. Amphinobi est l’incarnation même du charisme et le meilleur personnage de Naruto qui n’ait jamais existé. Et c’est sans compter sur son utilisation dans Smash Bros, où il mise tout sur la rapidité et les coups bas pour réussir. Étant un opportuniste notoire, j’adore l’utiliser en combat et utiliser ses techniques de substitution pour pousser mes adversaires mentalement à bout. Et le fait qu’il utilise sa langue comme écharpe est à la fois brillamment dégoûtant et étrangement classe.

6 : Dracolosse

dracolosse

Adorable, mais ô combien redoutable, Dracolosse faisait partie de ces Pokémon qui avaient l’air assez ridicules… Jusqu’au moment où il démolissaient ton estime de toi-même à coup d’Ultralaser. Il fait partie du cercle assez restreint des Pokémons ultra puissants n’ayant même pas besoin d’avoir l’air menaçant pour t’imposer le respect. Et c’est quelque chose qui a l’air de s’être un peu perdu au fil des générations, car pour être un monstre de force, il faut désormais en avoir l’air. C’est un peu dommage, mais c’est comme ça, hélas.

5 : Noctali

noctali

Il fallait forcément une forme d’Évoli dans ce top, et qui de mieux que Noctali ? Noctali est pour moi sa forme ultime, car son design est le plus classe de tous (secondé par Nymphali, qui malgré son apparence un peu stupide, possède un charme indéniable). À la fois simple et sobre, il réussit ce que les autres évolutions ont du mal à atteindre : avoir l’air cool. C’est peut-être mon côté edgelord qui parle, mais le noir dominant et le jaune utilisé avec parcimonie rend extrêmement bien. Ça en plus du fait qu’il ne s’encombre pas d’artifices comme une feuille de laitue sur la tête (coucou Phyllali) fait que j’apprécie énormément ce design.

4 : Escroco

escroco

Escroco… Est monstrueusement cool ! Peut-être est-ce parce que j’ai passé une partie de mon enfance à regarder des séries comme Zorro, Kaiketsu Zorori et lire la Jeunesse de Picsou, mais j’ai toujours trouvé drôle le concept des personnages masqués sans véritablement pouvoir cacher leur identité (d’où le fait que j’ai moi-même créé un personnage utilisant ce concept débile avec Ryû Sasaki). Et Escroco respecte cet étrange concept au point de devenir le meilleur représentant du genre. Sans compter sur le fait que j’aime les crocodiles et que le nom d’Escroco est en lui-même absolument génial et vous comprendrez bien assez vite mon amour pour ce Pokémon.

3 : Archéduc

archeduc

Certains diront qu’il est vraiment trop tôt pour se faire un avis définitif sur ce Pokémon, mais tout est cool chez Archéduc ! Son look, son double type, sa façon de préparer ses attaques, le fait qu’il soit un hibou, que ses ailes ont un indicateur d’angle et sa capuche refermable ! Tout. Est. Cool. Chez. Lui. Si ce n’était pas pour les deux en dessous, je n’aurais pas hésité à le mettre en première place, puisqu’il est tellement ridicule et cool que je veux une peluche à taille réelle de ce Pokémon chez moi ! Ou bien ouvrir un portail vers une dimension où ils existent vraiment et où on peut les capturer pour en faire mon animal de compagnie. Tel un Cupidon, Archéduc a tiré un de ses flèches remplies de badassitude et d’amour du design cool en plein dans mon coeur. C’est le coup de foudre.

2 : Goupelin

goupelin

Ceux qui me connaissent le savent. J’adore les renards plus que de raison, au point d’en avoir fait les personnages principaux de cinquante pourcent de mes histoires jusqu’à aujourd’hui (et si ce n’est pas un renard, c’est forcément un canidé qui s’en rapproche). Ceux qui me connaissent savent aussi que j’adore les histoires de Fantasy (et tout particulièrement les histoires du mage Rincevent dans les Annales du Disque-Monde, du regretté Terry Pratchett). Alors que pensez-vous qu’il s’est passé quand on a appris que l’évolution de l’adorable Feunnec n’était autre qu’un RENARD SORCIER ?

Choisir un starter n’a jamais été aussi facile.

Goupelin non seulement est un renard sorcier, mais un renard sorcier dont le design est carrément inspiré des mages des contes occidentaux, avec les longues robes et tout le tintouin. Roussil est peut-être cool avec la baguette magique cachée à moitié dans sa queue (et non, je ne rebondirait pas sur cette phrase, et vous non plus), mais Goupelin a un sceptre antique avec lequel il peut conjurer des boules de feu ! Et ça, c’est juste ultra cool !

1 : Mateloutre

mateloutre

« Ah bah tiens, une loutre ! Quelle surprise, venant du gars qui a écrit une série nommée Les Chroniques de Loutre-Monde ! »

Bah ouais, mais c’est une LOUTRE SAMOURAÏ !!! Et avec un design monstrueusement classe, en plus ! Tout est certes cool chez Archéduc, mais chez Mateloutre, tout est absolument parfait, qu’il s’agisse de ses coquilames, ou bien sa coupe de cheveux à son « kimono » et son expression de Kirby énervé. Franchement, je pense que l’on ne peut pas faire mieux à ce stade. Seule ombre au tableau : Moustillon est un brouillon de Marisson, tandis que Clamiral est… Laid.

Je me souviens du jour où je l’ai croisé pour la première fois : j’ai fait Pokémon Noir et Blanc en y allant totalement à l’aveugle (mais j’y reviendrai à l’occasion d’un prochain Témoignage de Joueur). Me basant sur les premiers stades des starters, j’ai pris tout naturellement Vipélierre, qui respirait l’autosuffisance et la classe. Arrive le second ou troisième duel face au « rival faible », où l’on montre nos Pokémon évolués. Déjà que je n’étais pas content en voyant l’évolution intermédiaire de mon serpent des plantes, je suis tout simplement devenu livide en voyant Mateloutre pour la première fois, puisque je ne m’étais pas attendu à ÇA ! J’étais tellement dégoûté en le voyant que j’avais carrément envisagé effacer ma sauvegarde et tout recommencer du début pour mettre la main sur Moustillon (et je sens que je l’aurais regretté en le faisant, puisque je n’avais pas encore vu Clamiral et donc l’aurais probablement subi en imaginant tomber sur une loutre shogun encore plus classe que Simon à la fin de Gurenn Lagann). J’étais tombé tellement profondément amoureux de ce design que j’ai failli jeter une dizaine d’heures de jeu à la poubelle par pure jalousie ! C’est dire la puissance de Mateloutre.

Et voilà mon Top 20 de mes Pokémon préférés. Avec plus de 800 créatures existantes, il ne fait nul doute que mon préféré n’est pas le vôtre et je suis plus que curieux de savoir lequel vous mettez au dessus des autres et pourquoi. Est-ce comme moi par pure considération esthétique, ou bien parce qu’il apporte quelque chose d’intéressant en matière de combat ? N’hésitez pas à me le dire dans les commentaires.

Pokémon Soleil et Lune. Bientôt. La hype est en train d’atteindre le niveau de masse critique !

Benjamin « Red » Beziat