Nerawareta Gakuen est un film animation du genre romance, si touchant qu’il en devient parfois difficile à supporter. Les termes qui y sont abordés sont assez durs, provoquant à chaque séquence une certaine émotion. Âmes sensibles, s’abstenir !

Les graphismes sont de toute beauté

Dès le début du film, l’entrée en scène est soignée : entre jeux de couleurs et pétales de cerisiers qui tombent sur l’écran, on est immédiatement charmé par cette ambiance colorée et féérique. Effectivement, le studio adore les jeux de lumière et ça se voit sur chaque plan.

Visiblement, on est là devant l’un des plus beaux films d’animations, car les décors se suivent et ne se ressemblent pas, de jour comme de nuit, au premier plan comme à l’arrière-plan.

Visuellement, le constat est donc sans appel : c’est à la fois très beau, fluide et impressionnant. Les décors ne sont pas les seuls à remporter la palme : leurs mouvements et réactions sont également très bien travaillés, et donnent une touche particulièrement réalistes à cet anime.

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Paradoxe temporel

Le scénario se concentre sur le personnage de Ryoichi Kyogoku, un jeune adolescent qui possède un pouvoir exceptionnel. Il est, en effet, télépathe et est capable de contrôler des personnes. Il doit utiliser son pouvoir pour scanner l’esprit des gens, à la demande de son père. Il va ainsi rencontrer sur son chemin un jeune garçon nommé Kenji Seki, le seul élève capable de résister à ses pouvoirs psychiques.

Jusque-là, rien  de très compliqué. Il faut, en effet, malheureusement attendre la deuxième partie du film pour comprendre le but des personnages, si bien que l’histoire a tendance à se perdre dans des détails parfois futiles. Entre les triangles amoureux, les sauts temporels et le manque d’explications, les séquences sont parfois difficilement compréhensible sans un maximum de concentration.

Malgré tout, le spectateur s’accroche, notamment grâce à des personnages attachants et sympathiques, vivant parfois les aléas amoureux, qui touchent particulièrement le spectateur.

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Entre joie et tristesse

La complexité du scénario se ressent particulièrement dans les thèmes abordés, comme le suicide, les querelles d’amoureux, la timidité, le renfermement sur soi, et la communication. La romance est très bien ficelée et adaptée de bout en bout.

La première partie du film se concentre majoritairement sur la joie en tant qu’émotion, avec des personnages heureux, qui se connaissent tous, si bien que le téléspectateur parvient à les saisir et à s’identifier à eux. Quand vient la deuxième partie, l’ambiance change du tout : entre drame et surnaturel, le côté sombre du film est révélé.

Fort heureusement, et sans vous en dévoiler plus, une agréable surprise se dévoile après le générique de fin, qui arrachera une larme aux moins sensibles d’entre vous. Une façon de conclure le film en beauté !

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En conclusion

Si vous êtes en manque de film d’animation japonais, sachez que ce film est une perle rare, qui arrive encore à nous surprendre de par ses graphismes exceptionnels et une histoire touchante. De plus, le groupe Supercell a fait un excellent travail dans les musiques, notamment la version chanté de l’opening qui nous met immédiatement dans l’ambiance. En conclusion, ce film surpasse la note maximale.

La musique de l’opening